par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
Avant d’arriver en école, on connait le BDE (on vous aime les Raptors) mais on connait beaucoup moins le BDA.
Le Bureau des Arts qu’est-ce que c’est ?
D’abord c’est une liste ! Et oui nous aussi on a fait campagne (contre personne certes mais campagne quand même) ! Les défis, les rallys (on en n’a pas mais on se rattrapera sur les listes de l’an prochain), le stress des résultats (merci Hotsoft pour les vannes du film de dévoilement).
Après l’élection, le BDA c’est l’asso en charge de la vie culturelle et artistique de l’école ! Fashion Week, Salon du Livres, Concours de cout-métrage : les Ano seront là pour vous régaler toute l’année.
Et évidemment, on sera ravi de vous faire profiter à fond de vos campagnes l’an prochain et on espère que vous allez nous régaler !
Comment ça marche un BDA ?
Le BDA c’est sept pôles : mode, musique, cinéma, danse, théâtre, culture, et le pôle arts graphiques. Même si le Covid a su en venir à bout de certains, les pôles ont su montrer leur engagement tout au long de l’année.
Si le respo du pôle musique a très rapidement été happé par ses nouvelles responsabilités en tant que respo Comu, il a pu, avec son pôle, nous concocter de petites playlists. Le pôle mode s’est engagé dans la mode éco-responsable et non genrée et a su faire bénéficier à toute la promo de nouveaux partenaires locaux ! Le pôle ciné, quant à lui, nous a régalés par ses critiques de films, ses agendas mensuels de sorties des nouveaux films sur toutes les plateformes, ainsi que sa revue de la cérémonie des Césars. Mais c’est sans oublier l’investissement sans faille du pôle culture qui a su en faire rire plus d’un. Le pole art graphique, quant à lui, a su révéler les talents cachés des plus discrets d’entre vous.
On remercie d’ailleurs tout ceux qui ont participé aux projets menés par les différents pôles.
Le BDA vous réserve encore bien des events : le défilé du pôle mode, le concours de courts métrages, la Comédie Musicale, la semaine de la culture, la semaine des Oscars, le salon du livre, Trinit’art, les tables rondes lors de la Fashion Week… On vous attend nombreux pour soutenir ces projets qui sauront toucher votre âme d’artiste aussi cachée soit elle :
- La Fashion Week s’articulera autour de plusieurs évènements : le défilé, qui sera cette année associé à Chaussettes Orphelines (votre participation sera s’ailleurs requise à la rentrée pour nous aider à récolter un max de chaussette qui sera recyclée pour créer les habits de notre défilé), ainsi que des tables rondes qui feront intervenir des personnalités du milieu de la mode qui vous parleront de leur expérience.
- La Comédie musicale, un des évènements phares de l’école, saura rassembler les talents de tous nos pôles mais aussi des nouveaux L3 que nous avons tous hâte de rencontrer. Le scénario est en cours d’écriture mais chut… on ne peut encore rien vous dire ;
- Le concours de court-métrages : ouvert à tous les étudiants de Toulouse, en collaboration avec Hotsoft, et qui récompensera le meilleur court-métrage réalisé par des étudiants de Toulouse.
Alors on espère vous retrouver pour tous ces événements et en attendant n’oubliez pas d’aller suivre tous les comptes du BDA sur Instagram pour ne rien rater (le pole mode, le pole culture, le pole ciné et évidemment les Anonym’art)
Par Narjes BAKRAOUY et Roxane AUDIGIER
par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
Un vote du peuple
Le 26 juin 2016, le peuple anglais choisissait de quitter l’Union Européenne. Cela va faire cinq ans dans quelques mois, et on dirait que la plupart des gens ne comprend pas encore les raisons qui ont motivé ce choix des Anglais. On croit que ce qui a inspiré le vote « pour », c’est le racisme, la xénophobie, l’extrême droite. Et c’est ainsi que le Brexit l’a remporté avec 51% de voix. Si seulement il y avait eu moins de « vieux ultra-conservateurs » dans les campagnes, si seulement 1% des Anglais n’avait pas eu la flemme d’aller voter ce jour-là, le résultat aurait été le bon. Pourtant, si on continue de se convaincre de ces mensonges, nous allons être très surpris le jour où un référendum similaire surgira en France. Et ce sera la fin de l’Union Européenne. Et ce sera la fin de cette fraternité qui lie les pays européens aujourd’hui. Si l’on veut éviter cela, il faut comprendre ce qui a vraiment incité les Anglais à voter ainsi il y a presque cinq ans.
N’oublions pas que ce n’est pas le gouvernement qui a fait le choix. Ce ne sont pas les politiciens ou les économistes. Ce n’est pas David Cameron. Ce n’est pas Theresa May non plus. C’est le peuple qui a choisi, directement, grâce au référendum. Et naturellement il est arrivé ce qu’il arrive à chaque fois que l’on donne aux foules le dernier mot sur un sujet qui leur tient à cœur : ce sont les émotions qui l’emportent sur la raison. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons arguments, rationnels, dans l’économie et la politique pour le Brexit. Il y en a, et il est possible que le Brexit ait été le meilleur choix. Mais 51% des Anglais ne sont pas experts en économie et géopolitique. Ils ont voté en fonction de leur ressenti, souvent en croyant que leur vote ne compterait pas. Cela est tellement véridique que la principale recherche sur Google le lendemain du référendum au Royaume Uni était : « What is the EU ? » ([Qu’est-ce que l’Union Européenne ?]). Et aujourd’hui, ce sujet qui tient à coeur aux populations, ce sujet qui divise les familles et les pays, c’est l’immigration. Ou plus précisément, l’incapacité des gens de traiter ce sujet publiquement.
« Ils se faisaient traiter de fachos et de nazis »
Je vous présente John et Evelyn, deux Anglais d’une soixantaine d’années. En effet, le vieux John aurait pu voter pour le Brexit parce qu’il était convaincu que le Royaume-Uni ferait mieux de signer ses propres traités de commerce sans passer par l’UE. Sa femme, Evelyn, aurait pu voter « pour » parce qu’elle trouvait que le Royaume-Uni était sous-représenté au Parlement Européen face à Malte et que cela menaçait le système démocratique anglais. Ces deux arguments auraient été valables. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils ont voté « pour ». Ils ont voté « pour » parce qu’ils en ont marre de lire dans les journaux que leur petite ville de 5000 habitants a maintenant un problème de trafic de drogue ; parce qu’on a construit un gros bâtiment de petits studios et qu’un jour ils ont vu arriver plus de 500 personnes avec des coutumes étranges et qui ne comprennent pas un mot d’anglais ; parce que depuis peu de temps l’anglais ne se parle que très peu aux supermarchés de leur ville ; parce que leurs églises sont vides et il y a de plus en plus de mosquées. Ou, du moins, c’est leur impression. Le problème – le vrai problème –, c’est que lorsqu’ils essayaient d’en parler, ils se faisaient traiter de racistes, d’intolérants, de fachos et de nazis.
« Personne ne traitait du sujet en public »
Même si la politique migratoire n’était qu’un détail de l’accord européen avec le Royaume-Uni, même si la voie pour mieux gérer l’immigration n’était pas du tout de quitter l’UE, c’était ce sujet-là qui touchait vraiment les gens normaux. Ils ont raison de poser des questions quand ils voient leur entourage changer si fortement en à peine vingt ans. Ils ont peut-être raison de vouloir se manifester contre une transformation qu’ils jugent très (voire trop) radicale dans leur petite ville, dans leur pays. Peut-être qu’ils n’ont rien à craindre. Peut-être que la politique migratoire était la bonne et que tout était sous contrôle. Peut-être que les programmes d’intégration marchaient très bien. Mais, comme c’est le cas avec la religion et ses dogmes irrationnels, il y avait toujours cet accord tacite comme quoi personne ne traiterait le sujet en public. Même aux repas de famille, le sujet provoquait des désaccords si graves que tout le monde partait se coucher tôt ; et ils étaient sûrs que leurs enfants les traitaient de fachos. Au lycée, une clope à la bouche, leur petit-fils disait à ses potes : « Ouais, c’est toujours compliqué de parler de ça avec ma grand-mère, tu sais. Elle a des opinions assez racistes. Comme tous les vieux, quoi. »
Les années passèrent et John et Evelyn ont vu dans le référendum l’occasion de faire entendre leur voix. Pour une fois, ils pouvaient s’exprimer ; pour une fois ils pouvaient déclarer cet amour qu’ils avaient pour une culture qu’ils trouvaient périssante. Ou du moins, ils pouvaient attirer finalement l’attention sur un problème que personne n’osait adresser. Comme on l’a vu quelques jours après le référendum, la plupart des Anglais n’avait aucune idée de ce qu’était le Brexit. Mais leur vote symbolisait leur participation à une manifestation silencieuse. « Maintenant, ils vont voir qu’une bonne partie de la population pense comme moi, mais qu’on est obligé de se mordre la langue », pensaient John et Evelyn, « j’ai envie de voir leur tête quand les résultats montreront qu’un bon quart de la population, même un tiers, est pour une Angleterre plus anglaise ». Cependant, c’était plus de la moitié de la population qui pensait comme eux et non pas un tiers. Une fois les résultats annoncés, ils ont foncé sur Google pour se renseigner par rapport à ce qu’ils venaient de faire. Désormais, ils regrettent d’avoir provoqué un basculement tellement soudain dans la politique anglaise à cause d’un vote qu’ils ne comprenaient pas.
Parlons-en
Ici il ne s’agit pas de décider si John et Evelyn avaient raison par rapport à l’immigration ou si le Brexit était le bon choix. Je ne connais pas les réponses à ces questions. Il s’agit plutôt de dénoncer ce tabou autour du sujet. Si un jour la France quitte l’UE à cause d’un référendum, ce ne sera pas pour « les bonnes raisons », ce ne sera pas pour l’économie ou pour la géopolitique, ce sera parce que les gens en auront marre de ne pas être écoutés. La prochaine fois que vous entendez quelqu’un exprimer ses inquiétudes par rapport à l’immigration, écoutez-le, discutez-en avant de le traiter de raciste. Oui, c’est un sujet délicat et il demande d’être traité avec respect. Mais ce n’est qu’en discutant qu’on peut arriver aux accords qui nous permettront de vivre ensemble, en paix et en fraternité. Tout comme dans une relation amoureuse, il faut souvent risquer d’être offensant pour trouver les solutions aux sujets qui nous angoissent.
Discutons, alors. À tous ceux qui évitent le sujet, qui trouvent ça tellement offensant d’en parler, parce que la bonne réponse est tellement évidente, parce que seul quelqu’un avec de gros préjugés pourrait penser ainsi, peut-être que vous avez raison. Mais on vous répond la même chose qu’on répond aux religieux : si vos croyances sont tellement vraies, alors elles devraient pouvoir survivre un peu de débat, n’est-ce pas ?
Par Alejandro AO
par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
La Welcome Team est bien plus qu’une association, c’est une véritable famille. En passant par des évènements, aux apéros, jusqu’aux balades ensoleillées, l’objectif principal est d’être le plus soudés possible et d’intégrer au mieux l’ensemble des étudiants internationaux. Pour ce faire, nous faisons toujours en sorte d’organiser un maximum d’activités afin qu’ils se sentent à leur place au sein de notre belle école et dans la ville de Toulouse.
Au cours de cette année, nous avons beaucoup innové pour essayer de nous adapter à la situation sanitaire. En effet, elle est très difficile à vivre pour nous tous, mais elle l’est plus spécialement pour les étudiants qui ne viennent effectuer qu’une courte partie de leurs études en France et qui, à leur arrivée, se retrouvent souvent sans repère.
Pour les aider dans leur intégration, notamment pendant la période de cours à distance, nous avons eu l’idée d’organiser des « Apéro Zoom » pour leur faire part de cette tradition française tout en respectant les distanciations sociales. Nous nous sommes alors réunis plusieurs fois pour des soirées « Zoom », rythmées par des Blind Test, des Karaoke, et beaucoup d’autres jeux, et qui nous ont permis de faire connaissance avec les étudiants internationaux pour la première fois.
Après le confinement du mois de novembre et les fêtes de fin d’année, nous avons enfin pu organiser des activités en présentiel et nous en avons profité pour aller à la montagne, profiter de la neige et du climat hivernal que les étudiants n’ont pas tous l’occasion de voir dans leur pays d’origine. Au programme étaient, entre autres, la construction d’igloos et des batailles de boules de neige, sans oublier la randonnée en raquettes et la raclette ! 🤤
En février, nous avons continué les activités en extérieur et avons préparé une promenade pour visiter les endroits les plus emblématiques de Toulouse. Nous voulions aussi nous engager pour une cause importante. Alors, nous avons collaboré avec le B3D pour faire une « clean walk », soit une marche pour l’environnement où nous avons participé au ramassage de déchets. C’était un moment de cohésion fantastique entre tous les étudiants et les membres de la Welcome Team.
Enfin, pour continuer les évènements à distance et innover encore plus, nous avons commencé à faire des interviews sous forme de live sur notre compte Instagram. Pendant ces lives gérés par plusieurs personnes de l’association, nous invitons les étudiants étrangers à nous partager leurs expériences, leurs péripéties et le choc culturel qu’ils ont vécus depuis leur arrivée à Toulouse. Cela nous a une fois de plus rapproché malgré la distance et les restrictions sanitaires qui font maintenant partie de notre quotidien.
Nous sommes tous d’accord : la Welcome Team porte fièrement son nom en tant qu’équipe d’accueil et de bienvenue pour toutes les nationalités. C’est en effet cette image-là que nous souhaitons transmettre et qui nous caractérise au sein de TBS et des différentes associations.
Welcome Team
par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
L’enquête du Centre National d’Etudes des Systèmes Scolaires (Cnesco) témoigne d’une baisse non négligeable du niveau de français des élèves de primaire mais également des classes supérieures. Cependant, si différents classements internationaux démontrent un léger retard notable par rapport au niveau des élèves issus des pays ayant le même degré de développement, le niveau éducatif français n’est pas catastrophique. La place de la France est plutôt moyenne puisqu’elle arrive à la 23ème position, derrière de nombreux pays comme le Canada, la Finlande, l’Irlande, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et plusieurs pays d’Asie. Mais, d’après le classement PISA, visant à évaluer la validation des acquis des élèves, la France reste classée dans le groupe des pays de “niveau 3” (le 2ème niveau le plus élevé) où se situe la majorité des pays développés (seules quelques villes asiatiques sont au niveau 4). Il est pourtant reproché aux élèves français de moins bonnes performances dans les différentes disciplines scolaires que leurs camarades des pays voisins (d’après le classement TIMSS évaluant l’acquisition des compétences en mathématiques et en physiques et d’après le classement PIRLS évaluant le niveau de lecture où la France se place 34ème sur 50 pays). Quels facteurs peuvent expliquer ces résultats ?
Différents problèmes peuvent être mis en avant :
Selon plusieurs classements et rapports (PISA, du CNESCO, du Conseil Economique, Social et Environnemental), les inégalités sociales sont responsables du niveau des Français. Pourtant, la France se classe parmi les pays les moins inégalitaires (avec un coefficient de GINI de 0,30, 0 étant l’égalité parfaite, et 1 l’inégalité totale). Généralement, même s’il existe des exceptions, moins un parent a de temps à accorder à son enfant, plus l’enfant a une probabilité élevée d’avoir des difficultés scolaires. Ainsi l’école a pour objectif de lisser ces inégalités, que chacun dispose des mêmes savoirs et compétences. Des pays moins égalitaires que la France obtiennent tout de même de meilleurs résultats scolaires, mais la France est parmi ceux où l’écart de réussite entre un élève défavorisé et un élève favorisé est le plus élevé. Cela peut s’expliquer par un second problème : l’identification des élèves en difficultés scolaires et, par conséquent, les difficultés que le système éducatif a pour les prendre en charge. En effet, un élève en difficultés nécessite plus de temps, plus de suivi : un suivi individualisé, du soutien scolaire, des devoirs et des apprentissages adaptés. Et ici, les élèves français sont parmi ceux qui déclarent que leurs professeurs les aident le moins et leur font le moins de retours individuels sur leur travail et leurs progrès. Cela se justifie puisque la France se classe parmi les pays de l’OCDE avec les classes les plus chargées, (20% de plus qu’en Allemagne) où le temps à accorder par élève est moindre. Le dernier problème majeur est celui de l’évaluation des acquis : en France, les notations ne sont pas harmonisées, l’évaluation des élèves est morcelée, elle change d’un établissement à l’autre, d’un enseignant à l’autre… Et surtout, l’objectif de l’évaluation des élèves n’est pas toujours très clair.
Quelles solutions apporter ?
Pallier les inégalités sociales est un premier challenge et pas des moindres puisqu’il n’est pas uniquement du ressort de l’école mais d’un problème socio-économique de mixité sociale lié à des phénomènes de gentrification (puisque les populations défavorisées sont souvent regroupées sur les mêmes territoires). Il faudrait alors pouvoir faire en sorte que les élèves défavorisés et les élèves privilégiés se mélangent, mais il faut surtout, pour mieux accompagner et obtenir de meilleurs résultats, plus de moyens : des moyens humains pour un meilleur suivi mais qui engage donc des moyens matériels pour permettre l’élaboration de classes moins chargées. Former les professeurs permettrait de pouvoir aider davantage les élèves, se former aux nouvelles méthodes pédagogiques et aux programmes scolaires qui évoluent sans cesse. Cependant, si beaucoup d’enseignants sont demandeurs de ce genre de formations, bien qu’elles ne soient pas toujours adaptées en pratique, ils ont peu de temps pour se former et la France demeure le pays de l’OCDE où les enseignants ont le moins de formations continues (la gestion de classe, l’identification et l’accompagnement des élèves en difficultés par exemple). Enfin, par manque de moyens au sein de l’établissement scolaire, les professeurs se retrouvent à gérer en plus des tâches administratives.
Par ailleurs, il faudrait réorienter les moyens financiers mais aussi humains pour les affecter prioritairement aux territoires, aux établissements et aux élèves en difficulté. Cependant, la complexité des mécanismes d’attribution masque la réalité des situations individuelles des établissements. Ce sont ceux qui connaissent un taux important de lacunes qui ont moins de moyens financiers que les établissements d’un meilleur niveau, d’après un rapport en 2017 sur la gestion des enseignants. En effet, les établissements souvent en zone d’éducation prioritaire (ZEP) ont le nombre d’enseignants débutants le plus élevé car, comme il y est plus difficile d’enseigner, c’est là que se trouve la majorité des postes vacants. Par conséquent, une fois un nombre de points acquis pour obtenir l’affectation de leur choix, les enseignants débutants quittent l’établissement souvent après seulement une ou deux années scolaires. Dans ces collèges et lycées en difficultés : les équipes changeant alors en permanence rendent la structuration d’un projet pédagogique cohérent et stable beaucoup plus complexe.
Enfin, apporter de nouvelles formes d’évaluation permettrait de mieux gérer l’ensemble du système scolaire. Ce dernier ayant un mécanisme de notation de liberté pédagogique, chaque enseignant est libre, dans le cadre des programmes fournis par l’Éducation Nationale, de choisir comment transmettre ce programme aux élèves. Cependant, cette hétérogénéité de notes d’une matière scolaire à une autre ne permet pas toujours d’identifier clairement les problèmes des élèves en difficultés. Bien que de meilleures méthodes de notation soient régulièrement envisagées par des équipes pédagogiques, un manque de temps et de moyen ne permet pas de les adopter. Il en est de même si elles sont imposées par une autorité supérieure car, fondées sur une vision théorique, elles ne sont pas adaptées à la situation réelle dans les collèges et les lycées.
Par conséquent, le niveau scolaire des Français est loin d’être catastrophique mais révèle des failles dans le système éducatif, que son amélioration permettrait d’atténuer. Un problème sociétal étant à l’origine d’une des parties du problème, complexifie alors les moyens d’y remédier par faute de ressources au sein d’un système scolaire qui, parfois, défavorise les élèves. Il semble alors nécessaire de mettre à la disposition des élèves et enseignants des ressources nécessaires visant à améliorer le processus éducatif d’autant plus en cette période de pandémie. Mesures que l’Education Nationale peine à prendre et s’attarde davantage sur une refonte des programmes, des rythmes scolaires ou encore du temps de travail plutôt qu’au manque de moyen financier : le vrai problème de fond.
Par Léa MENARD
par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
Ah, la vie toulousaine quand on étudie à TBS… Laissez-moi vous parler d’un temps que les élèves de L3 ne connaissent pas. J’ai eu la chance d’intégrer TBS en septembre 2019. A l’époque, nous étions loin de s’imaginer qu’une pandémie allait mettre en pause notre frivole vie toulousaine. Mais à quoi ressemble la vie en temps normal ? Entre les événements de l’école et le cadre idyllique de la ville rose, croyez-moi, on ne s’ennuie pas.
« Au bord de la Garonne, au pied des Pyrénées… »
Ah, Toulouse… Les étudiants vous diront certainement que l’une des raisons qui les a motivés à s’installer à Toulouse, c’est le cadre de vie. Que serait Toulouse sans les quais de la Garonne, le jardin japonais, la place Saint-Pierre, la carte postale de la Grave ou encore la place du Capitole ? Nous autres à TBS cherchons encore la réponse. Ces lieux font partie intégrante de la vie d’un Tbsien. La place Saint-Pierre (communément appelée « place Saint-Pi ») avec ses bars (dont les plus fréquentés sont « Le Saint des Seins » et « Chez Tonton ») constitue le point de rendez-vous des étudiants de Toulouse. A ce propos, pour le session admissible 2019, je passais mes oraux le 21 juin, jour de la fête de la musique. Après une journée bien mouvementée à passer les différents entretiens, j’étais bien content de m’aérer l’esprit en fin de journée. Après un bref passage au Foyer puis au Quoi Compans, les admisseurs nous ont emmenés à la place Saint-Pierre. La place était pleine à craquer, les bars l’étaient tout autant, la musique et les chants de TBS résonnaient en cette douce nuit d’été au bord de la Garonne.
J’ai mentionné le Foyer, lieu incontournable de la vie à TBS. Ouvert du lundi au vendredi de 17h à 21h, le Saint-Foyer (ou plus familièrement le Foy) est le bar tenu par les Tbsiens pour les Tbsiens. Toujours animé, le Foy change de décor au gré des différents afterworks organisés par les différentes associations de TBS. Ainsi, même si l’on n’est pas membre du Foyer, on peut occuper la fonction de barman ou barmaid le temps d’une soirée pour peu que l’on soit membre d’une des nombreuses associations de l’école. Pas mal, non ?
Mais TBS est rythmée par un autre événement phare de la vie étudiante : les cours de Business Analytics à 8h du matin le vendredi ! Quoi de mieux que de se réveiller pour apprendre les tenants et aboutissants de la loi de Student et l’interprétation du Khi-2 ? Je plaisante évidemment ! L’événement dont je souhaite vous parler est le JT. En quoi consiste le JT ? Il s’agit de la projection d’un film récapitulant les moments forts de la vie de TBS. Périodiquement, Hotsoft, l’association multimédia de TBS, privatise le grand amphithéâtre pour diffuser le JT. Les fidèles soldats d’Hotsoft sont toujours là, caméra à la main, pour enregistrer les frasques lors des soirées. Le JT est donc le moment de voir ce que l’on a raté lors des soirées et de rire de certaines situations cocasses…
« L’ESC existe il faut l’encourager ! »
Voici un extrait de l’hymne que tout Tbsien doit connaître :
Au bord de la Garonne
Au pied des Pyrénées
Dans une grande ville Toulouse s’est dessinée
Toulouse et son école
l’ESC existe il faut l’encourager !
Les occasions ne manquent pas pour encourager TBS. L’année commence en grande pompe avec le Tournoi Grand Ouest (TGO), une compétition rassemblant plus de 800 étudiants venus d’Audencia, Rennes SB, NEOMA Rouen, mais aussi TBS, qui intègre le tournoi cette année. Le Derby de la Garonne est une autre compétition phare. Il se déroule généralement au mois de décembre et oppose TBS à son Kedge. Inutile de vous dire que l’ambiance est au rendez-vous. Les Kedgeurs sont reçus comme il se doit à la place de l’Europe (place derrière le bâtiment Lascrosses) c’est-dire par les soldats de la Banda Tolosa qui s’époumonent à déclarer leur amour pour TBS. Bien évidemment, la compétition s’achève sur une SAT haute en couleur.
Néanmoins, TBS sait mettre à l’honneur ses artistes. La vie artistique et culturelle est très riche à Toulouse. La Commu (comédie musciale) organisée par le BDA au mois de décembre ne laisse pas les spectateurs de marbre. Joué au théâtre des Mazades, la Commu qui demande près d’un an de préparation est à la hauteur des attentes des spectateurs. Le BDA cordonne les acteurs, musiciens, les accessoiristes afin que tout se passe pour le mieux. Et le résultat est plus que satisfaisant. A la fois comique et émouvante, La Commu rivaliserait presque avec celles de Broadway. L’événement artistique majeur reste le Trophée Des Arts (TDA). C’est la plus grande compétition artistique inter-école en Europe. Ni les admis 2019 ni les admis 2020 n’ont pu participer à cet événement (pas à sa version classique en tout cas). Rassemblant les principales écoles de commerce de France, cet événement constitue une occasion pour retrouver ses anciens camarades de prépa. Toutefois s’il n’y avait pas eu les restrictions sanitaires liées la pandémie, le TDA 2020 se serait déroulé à Salou. De quoi laisser rêveur…
Toulouse, mon amour !
Voici un bref aperçu de la vie à TBS. Je pourrai énumérer d’autres événements comme les évènements organisés par RDVC tels que les conférences qui accueillent des personnalités politiques ou encore le concours d’éloquence Science Po Toulouse vs TBS. A cela, pourraient s’ajouter pêle-mêle les différents week-ends organisés par le BDEX (Urban Day, RAID, SEMINEIGE, SEMIMER), le SEMIVIN organisé par le Sup d’Œno. Mais cet article n’est pas exhaustif, loin s’en faut. Après tout, l’exhaustivité gâcherait le goût de la découverte. Mais vous ne regretterez sûrement pas d’être resté à Toulouse. Et vous exclamerez sans doute après avoir goûté les petits plaisirs de la ville rose : Toulouse, mon amour !
Par JP Castorix
par ecasado | 26 mai 2021 | RDVC EN PARLE n°2
Il s’agit d’une simulation onusienne où chaque participant représente un pays et doit défendre ses politiques et ses intérêts.
Au cours de plusieurs sessions, les délégués sont invités à débattre avec les autres délégués sur des problèmes internationaux afin de trouver des solutions appropriées. Cette expérience est l’opportunité de travailler son élocution, sa communication et de se familiariser avec les relations internationales et la diplomatie. Les simulations des Nations unies sont encadrées par des règles parlementaires, qui sont celles qui sont utilisées lors des réunions officielles de l’ONU, afin d’être fidèle aux institutions représentées. À la fin des simulations, des prix sont souvent décernés aux meilleurs délégués des comités.
Pourquoi le TIMUN ?
Les MUN offrent la chance aux étudiant.e.s de se mettre dans la peau d’un.une véritable diplomate aux nations unis le temps d’une journée. TIMUN est une conférence réservée aux étudiant.e.s et organisée par les étudiant.e. s. rassemblé.e.s en délégations de 3 ou 4 délégué.e.s. Les étudiants représentent un pays afin de résoudre un enjeu fondamental des relations internationales, discuter, négocier, débattre, … Un véritable moment de rencontre entre universités et étudiant.e.s qui ont la possibilité de former des délégations transuniversitaires !
Ces simulations visent à promouvoir les droits de l’Homme, les compétences en communication et en relations internationales ainsi que les bases de la diplomatie. La sécurité collective a pour base fondamentale l’accord entre les nations. Elle suppose alors qu’aucun Etat ne prenne le dessus et soit une menace pour un autre. En effet la sécurité collective fait face à ce dilemme : garantir l’indépendance politique des Etats sans qu’un de ces derniers, ou un groupe d’Etats, impose son hégémonie sur la scène internationale et soit une atteinte à la souveraineté des autres Etats. La souveraineté s’exprime aussi par une indépendance politique et gouvernementale, des modes de gouvernement politiques qui prennent des formes différentes entre les nations mais qui sont soumis aussi à une politique mondiale. Cette politique, c’est celle des organisations internationales qui peuvent s’imposer à elle et qui doivent faire en sorte que la politique des Etats puisse respecter des droits et obligations fondamentales que ce soit des droits de l’Homme, de la démocratie, etc… C’est tout cela qu’éprouvent et découvrent les étudiants lors du TIMUN.
Zoom sur le thème de l’année 2021 !
Pour la 9ème édition du TIMUN, le sujet au cœur des débat était : la place du nucléaire dans la transition écologique mondiale.
Le choix du thème a émergé naturellement au vu des besoins en énergie au niveau mondial qui ne font que s’accroître. Les prévisions démographiques mondiales estiment que l’on pourrait atteindre 2 milliards d’habitants terrestres d’ici les 30 prochaines années. Autant de personnes à loger, autant d’habitations à éclairer, autant d’usines de production à fournir en électricité, etc. Aujourd’hui encore 70% de l’électricité produite provient des énergies fossiles. Ces mêmes sources d’énergies sont la source principale d’émission de gaz à effet de serre, alimentant en grande partie le dérèglement climatique. Ce dernier affecte la planète entière sans distinction de frontières. Cela rend une réponse prise par des processus de coordination multilatéraux plus que nécessaires. C’est en cela que transition énergétique et transition environnementale sont des enjeux irrémédiablement concomitants. Il est donc nécessaire de repenser aujourd’hui notre rapport aux énergies. Aujourd’hui seulement 10% de la production d’électricité mondiale trouve son origine dans les combustibles minéraux. La source d’énergie primaire la plus productive de gaz à effets de serre, c’est à dire les combustibles fossiles qui doivent être raffinés ou brûlés pour émettre de l’énergie, correspondent à 63% de la production d’électricité mondiale.
Ce thème soulève les risques environnementaux mondiaux, des risques pour la sécurité mondiale et ceux de la prolifération de l’arme atomique.
Comment organise-t-on le TIMUN ?
Cette année a été une grande première pour le TIMUN qui s’est tenu pour la première fois en ligne. Il a fallu repenser l’organisation du TIMUN, des inscriptions, des formes de débats, …
Le pôle MUN organisateur en collaboration avec Sciences Po prépare ce que l’on appelle des Position Papers qui permettent aux participants d’accéder à une source d’information du pays qu’ils représentent. Les Position Papers donnent les informations indispensables et à connaître sur les pays participants (PIB, lignes rouges politiques, ennemis et alliés au sein de l’ONU, …).
Une fois la période des inscriptions terminée il faut former les délégations et leur attribuer le pays qu’elles représenteront. Le pôle organise également des situations de crise qui auront lieu au cours de la session et bousculera les débats. Cette année la gestion de crise concernait un tremblement de terre survenu à proximité d’une centrale nucléaire en Arménie. Les délégations doivent alors suspendre les négociations et trouver rapidement un terrain d’entente avec les autres pays afin de proposer une solution et un plan d’action commun à la crise.
Le travail ne s’arrête pas là puisqu’il est organisé une remise de prix à la fin des débats : meilleure délégation, délégation la plus coopérative, délégation la plus animée et d’autres.
Il existe de plus en plus de MUNs dans le monde car il s’agit d’un format unique et d’un moment privilégié pour les élèves participants, alors rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition du TIMUN !
Par Marie BESCOND
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