Liste Dirty Binch

Liste Dirty Binch

   « Ce n’est pas le vent qui décide de votre destination, c’est l’orientation que vous donnez à votre voile. Le vent est pareil pour tous. »
En l’honneur de Céline Dion, nous avons choisi d’orienter notre voile « sous le vent ». C’est ce que nous pensions être la meilleure direction. Nous naviguions de soirées en événements, sans autre but que de prendre le poul(py)s de l’école, de rencontrer de nouvelles personnalités. L’amitié à cela de bon qu’elle rend tout possible. Nous voguions au gré de nos envies, de nos affinités, jusqu’à trouver un équipage complet. Tous des bons marins (brigot). Mais rapidement lassés de l’eau salée, nous avons naturellement mis le cap vers le BDE et son océan d’alcool.
Un voyage entrepris il y a plusieurs mois déjà. Nous avions un plan, des envies, des rêves. Nous ne voulions pas seulement crier « Terre ! » mais apporter de nouvelles choses à cette précieuse destination. Nous ne connaissions pas parfaitement la route, mais notre motivation nous servait de boussole. Devant nous se dressaient de nombreux obstacles, entre tempêtes et pirateries, mais nous savions au fond que rien ne nous arrêterait. Rien, parce que nous ne naviguions pas seulement en quête d’un titre, mais guidés par le simple plaisir d’être ensemble et de partager ces moments.
Nous avons connu des soirées mémorables qui nous sont pourtant sorties de la tête, nous avons refait le monde au moins soixante-quatorze fois, nous avons tout envisagé pour vous proposer des choses inédites pendant et après la lutte. Alors que nous commencions à entrevoir la terre, d’autres équipages se sont joints à nous. Avec d’autres projets. La course est acharnée, mais l’orientation de notre voile ne change pas. Nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous souhaitons poursuivre le travail effectué sur l’île tout en apportant de nouveaux projets.
Le nom de notre bateau ? Dirty Binch. Car à la fois nous aimons la folie des soirées de l’école, et que nous ne sommes pas toujours les plus propres. Mais aussi la bière, car elle a ce côté convivial que nous chérissons tant, celui d’un Foyer bondé où les gens discutent, s’entraident. Nous ne souhaitons laisser personne à la dérive. Que ceux qui aiment les soirées de TBS se rassurent, nous aussi. Que ceux qui souhaitent des moments de convivialité et de nombreux partenariats se rassurent, nous aussi. « Day’n’night » dirait Kid Cudi… C’est notre devise : être là pour vous au quotidien.
La terre n’a jamais été aussi proche et la lutte jamais aussi serrée. Bientôt viendra le moment où la foule de l’île acclamera les champions, et c’est à vous que revient ce choix. En attendant, on espère vous voir nombreux sur la route. Il parait que nous passons par un ilot B Lundi, on compte sur vous.
Les 29 Dirty depuis leur bateau ivre.
Et Binouznours, notre mascotte.

Les Tontons Riders

Les Tontons Riders

       Des silhouettes dans l’obscurité, des bruits de pas sur le pavé… Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Les Tontons, des malfrats en fuite, sèment le vice et la terreur sur la ville de Toulouse. Dix-sept malfaiteurs avides de sensations fortes. Autant d’individus soudés au sein d’une même famille, Les Tontons Riders. Depuis sa naissance, la famille n’a cessé de s’agrandir et de se consolider, le réseau s’est étiré. Chacun d’entre eux est différent et apporte sa touche extrême à une liste qui, réunie au complet, prend alors tout son sens. La sensation forte est leur domaine ; les Tontons sont sur toute surface diversifiés dans leurs activités, et novateurs dans leurs idées. Ils ont l’esprit d’entraide, et n’hésiteront pas à faire profiter les autres de leurs compétences et expériences. Cette organisation tente de lutter contre l’ennui et la morosité. La soif (d’aventure) ne leur manque jamais, ils sont toujours présents lors des événements. Le Code des Tontons est strict : l’adrénaline tu stimuleras, dans le vice tu agiras, sur tes coéquipiers, compter tu pourras.

     Bref. Outre leurs compétences dans les sports extrêmes, les Tontons forment avant tout une vraie famille, pas une simple équipe. Motivés, ils ne se prennent pas vraiment au sérieux mais répondront toujours présents lorsqu’il y aura du taff à faire. Une chose est sûre, c’est qu’ils ne sont pas là pour plaire, leur but est de vous introduire dans leur univers : toujours fidèles à eux-mêmes, les Tontons assumeront toujours leur côté décalé. A la fois sobres mais originaux, chill et dynamiques, les Tontons ont bien l’intention de vous faire une offre que vous ne pourrez refuser !

FASHION WEEK 2014: « DECADES OF DECADENCE »

A quelques jours de la FASHION WEEK, nous avons réalisé une interview avec des membres du BDA (Axelle JACQUINET et Baptiste PERUSIN) pour connaître plus en détails ce qui vous attend cette semaine.
M.M : Tout d’abord, pourquoi avoir choisi de mettre à l’honneur « DECADES of DECADENCE » ?
H.D, B.P : Notre objectif cette année est de faire réagir sur les aspects négatifs liés à la mode. En les mettant en évidence, nous cherchons à mieux les combattre en portant dessus  une véritable réflexion. Le terme de « decadence » fait directement référence à la perte de repères dans notre société d’hyperconsommation.
Le choix du pluriel pour « decades » n’est pas anodin : cette perte des valeurs n’est pas nouvelle.
M.M : Concernant les évènements prévus pour cette semaine, pouvez-vous nous donner plus de détails ?
H.D, B.P : La FASHION WEEK commencera  lundi avec un Afterwork. Un bon programme en perspective : concert avec des groupes attendus sous fond d’ambiance américaine, rap, au style new-yorkais des années soixante. Un jeu concours sera également organisé, avec récompense à la clé.
La journée de mardi laissera place à une conférence, co-organisée avec les RDVC et qui aura pour thème « La mode pendant la crise ». Deux intervenantes de qualité sont attendues : un professeur d’une grande école spécialisée dans le secteur du luxe et une jeune créatrice de vêtements. Cette conférence sera l’occasion d’aborder plusieurs aspects : quelles stratégies mener en temps de crise ? Comment se lance-t-on dans  la mode ?  Et bien d’autres.  
Un vide-dressing aura lieu mercredi au 1er étage. Ce sera l’occasion rêvée pour revendre les vieilles chemises laissées au fond du placard et dénicher d’autres pièces.
Enfin, la FASHION WEEK se clôturera avec le défilé : rendez-vous dans la cafétéria. Nos mannequins porteront des vêtements de qualité, provenant de grands créateurs parisiens, comme Juliette IMBERT. Un concert organisé par le groupe du BDA  suivra le défilé. Vous pourrez aussi profiter d’un buffet préparé par TBCook.
M.M : Combien de temps à l’avance préparez-vous la FASHION WEEK ?
H.D, B.P : La préparation débute dès le mois de septembre, pour laquelle toute l’équipe du BDA est mobilisée.  
M.M : Un grand merci de la part des RDVC.
H.D, B.P : Merci à vous.
Meggan MARCOS
Interview réalisée le 09/01/14
N’hésiter pas à consulter le teaser associé à l’événement sur le lien suivant : http://www.youtube.com/v/iW7FDJyiLHg?version=3&autohide=1&autoplay=1

Lancement TBS Blog


TBS Press est à l’honneur en ce début d’année !
Après la distribution de nos premiers journaux en fin d’année dernière, voici pour vous, le lancement du blog des étudiants de Toulouse Business School !

Eh oui, avec le journal, peu de place aux articles spontanés où la passion s’empare du journaliste ; n’est pas ce Hegel qui disait que rien de grand ne s’est fait sans passion ? Nous n’avons pas encore la plume Hégélienne mais ce blog sera un moyen privilégié pour vous comme pour nous afin d’échanger.

Pour nous, car nous allons pouvoir écrire librement sur tous les thèmes qui nous inspirent et croyez moi, l’équipe de cette année n’en manque pas !

Les rubriques classiques (Actualité, culture, sociologie, sport etc.) seront présentes MAIS également certaines plus originales :
– Qui de mieux placer que les RDVC et leur newsletter géopolitique pour nous parler des affaires courantes du monde ?
– La grande nouveauté : une rubrique TBS Presque où vous découvrirez que nos journalistes en herbe maîtrisent déjà pleinement l’ironie ! TBS Presque sera à TBS Press ce que le Gorafi est au Figaro ! Sourires garantis !
– Des débats en anglais from Toulouse Debating Society.

Pour vous, ensuite car ce blog se veut interactif : un journaliste n’est rien sans ses lecteurs, TBS Press ne dérogera pas à la règle. Donnez vos avis, vous avez même le droit de nous critiquer, profitez !

Pour vous également car ce blog, qui se veut proche de son école, relatera la vie étudiante ainsi que les différents évènements de notre Business School avec interviews, photos, résumés etc.

Chers élèves de TBS, nous sommes ravis de ce lancement et nous attendons avec impatience vos retours, alors soutenez nous pour qu’ensemble vive TBS Press !

Enfin nous vous souhaitons tous nos meilleurs vœux pour cette année 2014 au sein de notre école.

L’équipe de TBS Press

NB : sur les photos, sont manquants : Alexandre Azoulay, Gabrielle Espérance et Elodie Schneberger

HOTSOFT OU QUAND LE PLAISIR D’ÊTRE FILMÉ EST PUREMENT NARCISSIQUE

Je ne peux que m’incliner devant l’affirmation suivante : Hotsoft est une association qui s’arroge le droit de filmer la vie privée des étudiants.
Alors certes, l’on pourra critiquer la raison d’exister d’une telle association, la condamner, crier à son aspect pervers.  Cependant, qu’on le veuille ou non, Hotsoft reste une des associations les plus populaires de la Toulouse Business School.
Certes, à la vue du JT, nous apparaissons comme les victimes de ce système. Mais en réalité, nous en sommes bien plus les acteurs. Et ce plaisir d’en avoir le premier rôle reflète le désir profond et secret d’être porté un bref instant au centre de la scène.
Face à cette constatation, il y a ceux d’un côté qui continuent à suivre le système ; et ceux qui se rebellent.
Mais au fond, les rebelles ne font-ils pas preuve d’hypocrisie en critiquant un système qu’ils approuvent secrètement ?
Passer devant la caméra, le reflet d’un plaisir narcissique et pervers
Observez le comportement des étudiants qui se font filmer pendant les soirées. N’y retirent-ils pas un instant de plaisir jouissif ? Combien de couples sont fiers de jouer les amants quelques instants dans des émois quasi      « passionnels » sous le prétexte d’être sous le feu des projecteurs un moment?
Observons les couples (formés exceptionnellement pour une soirée). On peut y déceler deux catégories :
Il y a ceux qui se font filmer malgré eux. Alors face à la caméra, ils tourneront la tête pour cacher leur visage, ou se montreront violents par quelques injections pour exprimer leur mécontentement. En dépit de cela, les deux acteurs, conscients d’avoir été placés un instant au centre de l’attention, se précipiteront au JT pour vérifier qu’ils n’y apparaissent pas. Dans le cas contraire, ils se rebelleront et dénonceront la violation de leur vie privée. Mais avec hypocrisie. Car en réalité, en feignant les révoltés face à la diffusion de leurs petites élucubrations amoureuses, ils espèrent bien secrètement être affichés publiquement.
Et il y a ceux qui prennent un malin plaisir à se voir filmer. Ils se délectent alors d’un plaisir jouissif à mettre leur vie privée sur le devant de la scène, dans un caractère purement narcissique.
En effet, comment expliquer un tel engouement devant le grand amphithéâtre lorsque le Journal Télévisé est diffusé ? Comment justifier le fait que lorsque Hotsoft propose un véritable chantage sur sa page Facebook en réclamant 2210 like pour diffuser le JT du Swat, les étudiants s’inclinent et s’exécutent ? Il y a ici une forme de perversion malsaine à aller voir son ami vomir aux sorties de la boîte, son ennemie choper le mec qu’elle avait elle-même choper à la soirée précédente, des élèves prononcer des phrases totalement incompréhensibles.
Alors oui, Hotsoft incarne le monstre qui s’attaque à la vie privée des gens. Mais Hotsoft ne cessera pas d’exister pour autant.
Car même si l’on essaie de se donner bonne conscience en criant à l’irrespect, à la violation du droit à l’image, les étudiants ne cesseront pas d’éprouver un plaisir malsain, dans une tendance cathartique, face à la diffusion de ces images lors des JT.
Les rebelles feignent une indifférence qui ne les rend pourtant pas si indifférents
Alors certes, quelques rebelles dans cette masse voudront faire preuve de témérité en affirmant qu’ils ne souhaitent pas être filmés. Ou du moins le feront-ils croire. En effet, à la diffusion des JT, nous apparaissons comme de simples étudiants qui reproduisons un schéma toujours identique : s’animer  devant une caméra, embrasser le premier ou la première venue, mettre à nu une partie de son corps pour ne pas passer pour le peureux de l’école. Alors ceux qui réfutent ce schéma veulent créer la différence en dénonçant Hotsoft. Ainsi, ils cherchent à montrer que l’étudiant qui devient banal n’est pas celui qui reste incognito au JT, mais est désormais celui qui y passe !
Si devant ses amis, on crie haut et fort que l’on ne souhaite pas apparaître à l’écran, n’espérons-nous pas secrètement défiler quelques instants aux yeux de tous ?
Ainsi, l’hypocrisie qui fait qu’une telle association continue à exister provient de l’hypocrisie même des étudiants qui jouent le double rôle d’acteurs et de spectateurs.
         Je pense qu’au fond, même si nous critiquons cette association  au nom de la violation du droit privé, nous éprouvons intérieurement le désir d’être un instant placé sous le feu des projecteurs. La diffusion se révèlera pour certains comme un court laps de temps, où ils apparaîtront de manière floue au  second plan. Il sera pour d’autres un instant de  plaisanterie, où l’étudiant se verra balbutier tel un enfant de deux ans qui apprend à parler. D’autres encore y verront un instant de gloire, où ils prouveront à tous qu’ils ne sont pas des  ‘petit joueurs’.
Puis il y aura les rebelles, qui refuseront de se diriger au JT, préférant se préserver de passer devant de telles obscénités. Mais au fond, ceux-là ne se mentent-ils pas à eux-mêmes en faisant croire qu’ils sont insensibles au fait d’être au centre de la scène ? Ils cherchent à créer leur propre instant de succès en ne se dirigeant pas là où la masse afflue.
Car je crois que nous ressentons tous le besoin, ne serait-ce qu’un bref instant, d’être précipités au centre des attentions, d’une manière ou d’une autre, pour le meilleur ou pour le pire.
                           Meggan MARCOS