Happn, le test de l’application de rencontre rivale de Tinder

Happn, le test de l’application de rencontre rivale de Tinder

Happn connaît le succès dans l’univers du dating depuis maintenant plus de deux ans grâce à une idée simple : exploiter la géolocalisation pour retrouver les gens que vous avez croisés dans la journée. Un concept qui séduit, puisqu’aujourd’hui Happn c’est plus de quatre millions d’utilisateurs répartis dans le monde entier. L’idée, c’est que les endroits que vous fréquentez le sont aussi par des personnes qui vous ressemblent et qui ont fatalement les mêmes affinités et intérêts que vous.

 

 

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En somme, il s’agit de satisfaire le fantasme des inconnus qui se sourient dans le métro sans oser d’aborder. Eh bien grâce à Happn, c’est fini, vous pourrez le retrouver, votre beau gosse/belle gosse croisé au hasard auquel vous n’avez pas osé parler.

 

 

Je ne suis pas très application de rencontre, le phénomène m’intéresse, j’en entends parler, certaines connaissances les utilisent avec succès mais c’est tout de même avec méfiance que j’installe le petit cœur bleu. Après tout, Happn s’affirme plus sage que son cousin Tinder, quel risque y-a-t-il. Comme souvent c’est gratuit pour les filles. Je m’inscris par le biais de Facebook, une mine de renseignement à mon sujet, je choisis rapidement une photo un minimum flatteuse (et c’est pas facile). Le principe est simple, les profils apparaissent sous la forme d’un fil d’actualité, vous pouvez aimer un profil, si vous êtes aimé en retour, vous avez un crush. Vous pouvez donc éviter aisément les indésirables, si je puis dire. Si vous voulez lancer une conversation à tout prix, vous pouvez lancer un charme.

 

 

 Bon, moi j’ai lancé l’appli dans mon coin paumé donc j’ai 4 profils qui sont apparus au tout et pour tout, ce que j’estime prometteur. Ce n’est que le lendemain alors que je parcours Paris de long et large que la liste s’agrandit. Je constate une majorité de jeunes adultes, principalement entre 20 et 30-32 ans, population plutôt CSP+, ce qui est logique compte tenu du fait que l’homogamie sociale a tendance à diminuer partout sauf dans les classes sociales les plus élevées. Je mets des petits cœurs à des profils et j’attends, il est particulièrement amusant d’essayer de deviner qui parmi ceux que vous avez croisé va vous lancer un cœur. Pour ma part en deux jours j’ai eu deux crushs et un charme, mais je like peu de profils, mon côté chiant j’imagine.

 

 

J’espère vaguement que, appelons-le Roger, Roger ne me connaît pas déjà, mais je perds vite cette illusion puisque le brave jeune homme commence la conversation par me demander si je suis de TBS. Incognito level -100. Aurais-je croisé Roger dans les brumes d’un OB ? Malheureusement mes souvenirs de ces évènements sont étonnamment flous et il ne semble pas qu’il fasse partie de notre école. Je dis donc que je teste Happn pour écrire un article (sous-entendu je ne viens pas pour pécho le chaland mais pour des raisons sérieuses et importantes) mais Roger est chaud patate et me propose de « tester l’appli jusqu’au bout » en venant chez lui. Je me sens flouée, moi qui voulais des témoignages d’hommes que la qualité de l’appli et qui pensais Happn moins hardcore que Tinder. Vilain Roger (Big up Roger si tu me lis). Mais je relativise, c’est surement ma malchance habituelle qui m’a joué des tours.

 

 

Aurais-je plus de chance avec le second crush ? Irais-je un jour chez Roger ? C’est sur ce teasing bien moche que je vous livre mes premières impressions sur mon essai éclair de la séduction sur Happn :

 

 

Les + : concept amusant, géolocalisation très précise, de nombreux profils sur Paris et la banlieue, alliance de likes et de charmes qui permettent de belles ouverture, soutient l’économie française…

 

 

Les – : à part la région parisienne peu utilisée dans le reste de la France, ayez une belle photo (comme d’hab en ce genre de lieu)…

 

 

Je recommande Happn pour ceux qui cherchent une autre expérience que Tinder ou les autres sites et applications de rencontre du même genre et qui veulent retrouver les gens croisés au hasard.
Camille Barbry

Gaspillage alimentaire, quelques idées simples pour le réduire (lu et approuvé par le B3D) !

Le gaspillage alimentaire est un sujet qui n’en finit pas de revenir sur le devant de la scène. En juillet 2014, une quarantaine de députés avaient proposé une loi pour forcer les grands groupes à donner les biens encore consommables qui étaient condamnés à être jetés à des associations. Pourtant les dons de ces derniers grands groupes forment déjà jusqu’à 30% des dons effectués aux associations type restos du cœurs et banques alimentaires. Contrairement aux idées reçus, le problèmes est tout aussi au sein des foyers.

 

 

Les infographies comme celle officielle du ministère de l’agriculture montrent des chiffres alarmants, c’est pour cela que différents mouvements citoyens offrent, grâce à leur créativité, de nouveaux moyens de lutter contre le gaspillage.

 

Des applications pour mieux gérer sa consommation
Checkfood est une application gratuite bien utile pour tous ceux qui ont tendance à oublier certains produits. En scannant le code barre, l’appli vous rappelle qu’un produit est sur le point de périmer grâce à une jauge de péremption, une façon ludique et pratique de vérifier la durée de vie des aliments. Une alerte se lance automatiquement la date de péremption approchant, vous permettant soit de donner ou de cuisiner le produit en question.
Optimiam est une toute jeune application qui permet de détecter les invendus parmi les produits alimentaires. Tout le monde fouine du côté des produits presque périmés pour trouver des plats moins chers sur le point de périmer, l’application permet de géolocaliser ces produits pour ne pas les manquer. Il n’y a pour l’instant que 15 magasins partenaires, mais c’est une initiative appelée à grandir et qui pourrait faire du bien au porte-monnaie.
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Les évènements antigaspillage

 

Tous les ans le 16 octobre a lieu la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. Durant cette période sont organisés de nombreux évènements pour sensibiliser le public sur la question (colloques, concerts…). Le gouvernement invite pendant cette période toutes les associations à se faire connaître autour de ce thème.
Depuis 2012, les disco soupes se multiplient en France comme dans le monde. Le concept est simple : plutôt que de jeter les fruits et légumes abimés, des bénévoles choisissent d’en faire des soupes, smoothies. Petit plus, il les donnent gratuitement ou au prix libre aux passants dans une ambiance festive. La disco soupe en 2014, c’était plus de 50 villes et une dizaine de pays.
A ce titre le B3D compte organiser au mois d’Avril une disco salade, on vous attend nombreux !

Sur Kisskissbanbank, un projet propose de créer une marque avec des produits propres à la consommation mais qui ne correspondent pas aux critères esthétiques de l’agroalimentaire. Légumes moches, céréales pas assez bien calibrés ou camembert pas assez lisses, tous ces aliments sont jetés alors qu’ils pourraient tout à fait être consommés. En prime, la marque les vend jusqu’à 30% moins chers que les produits “normaux”. Le projet porte le doux nom de Les gueules cassée et mérite un petit soutien.

Quelques recettes faciles pour ne pas gaspiller

 

Cuisiner les restes peut être un excellent moyen de recycler des produits en fin de vie et éviter de les jeter. Il existe des recettes simples, sans trop d’ingrédients et goûteuses, pour ne pas laisser pourrir des produits qui tendent à perdre de leur fraîcheur rapidement, ou même d’autres recettes pour cuisiner ce que vous n’utilisez pas dans les produits.

 

Pain rassi : Rien de tel qu’un pain perdu pour récupérer vos tranches de pain de mie qui traînent depuis un bout de temps dans votre placard, le tout avec des pommes caramélisés pour ne pas laisser agoniser vos goldens.

 

épluchures : très à la mode, cuisiner les épluchures peut être excellent. Le moyen le plus simple est d’en faire des chips.

Pommes de terre : vous avez encore pris trop de pommes de terre ? Vous pouvez simplement les faire cuire à la vapeur (possible au micro-onde), rajouter votre reste de crème fraîche et des herbes (romarin).  

Adopter une poule : Elle mange toutes vos épluchures, vos restes et vous donne en échange de magnifiques œufs !  Le SIEEOM Grisolles-Verdun propose l’achat de 2 poules par foyer à petits prix et cette année le delta « Pou(bel)le de Table » propose une initiative similaire en projetant d’installer des poules dans des collèges, venez visiter leur page Facebook pour les soutenir.

Camille Barbry

La transidentité, un phénomène méconnu

 

 

Au début de l’année, Facebook a offert la possibilité de choisir parmi 52 variations autour du genre sur son profil, dépassant ainsi la double notion masculin/féminin. Si le concept n’existe pas en France et que la démarche peut sembler très anglo-saxonne, elle pose le doigt sur un problème largement ostracisé : le décalage entre sexe biologique et genre psychosocial. Le conseil européen vient ainsi d’accoucher d’un rapport conséquent sur la situation des enfants transgenres, ces enfants qui affirment très tôt appartenir à un genre différent de son sexe.
Au-delà des standards

 

Le suicide de Leelah Alcorn, jeune transgenre américaine, a ramené sous les projecteurs la question des transgenres et de leurs souffrances. Phénomène bien connu aux États-Unis avec entre autres les pink boys, ces jeunes garçons qui aiment s’habiller en fille, la question est bien plus opaque en Europe où elle touche entre 2 et 7% des moins de 12 ans. Ces enfants sont souvent victimes d’une société normée et conformiste. La dualité de l’identité sexuelle, avec pour chacune un rôle prédéfinie a un effet profondément rassurant, mais elle fait naître un profond mal-être social.
Victimes de moqueries ou d’incompréhension, ils sont rarement soutenus par le corps enseignant, leurs camarades ou même leurs parents. 40 à 50 % tentent de mettre fin à leur vie à un moment ou à un autre, ils font donc partie des populations les plus aptes à développer dépressions et névroses lourdes. Leelah Alcorn avait par exemple été contrainte par ses parents à subir un traitement de réorientation sexuelle (également appelée thérapie de reconversion). Datant de l’époque où l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale, elle est aujourd’hui encouragée par les groupes fondamentalistes religieux.
Une situation d’autant plus difficile à supporter que les clichés sont tenaces et la majorité de la population reste opaque aux questions de genre. Un transgenre n’est pas forcément homosexuel, pas plus qu’il ne rejette forcément totalement son sexe biologique. De même, être transgenre a été retiré des maladies mentales et n’est donc plus considéré comme une anomalie. Malgré cela, il demeure courant que certains médecins tentent de soigner ce qu’ils considèrent comme une déviance et de faire rentrer leur patient dans la norme.
La transidentité est finalement particulièrement rejetée car elle ne fait que révéler l’esprit profondément limitatif de la société et la vision très binaire de l’existence à laquelle la société se conforme.

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Quelles solutions ?

 

Vous l’aurez compris, si les transgenres restent invisibles en Europe, les États-Unis ont mis en place différentes solutions pour tenter d’aider cette frange fragile de la population. Il est possible de prescrire à ces jeunes, dès l’âge de 10 ou 12 ans, des médicaments qui bloquent la puberté. Cette période durant laquelle apparaissent les signes sexuels les plus importants est souvent vécue comme un traumatisme. En retarder les signes offrent une période de réflexion pour les jeunes transgenres et leurs parents. Lorsqu’ils ont 18 ans, ils doivent faire le choix entre conserver leur sexe de départ, ou un traitement aux hormones qui favorisera leur changement de sexe.

 

Une clinique à Chicago est consacrée à la “dysphorie du genre” et accompagne psychologiquement les transgenres et leur famille. Elle aide des personnes comme Ryan, 12 ans, née dans un corps de garçon mais considérée comme une fille par sa famille et ses amis, Sade, 15 ans, qui cherche à devenir un homme mais doit trouver les moyens de payer les traitements… Des vécus différents, mais toujours la même constatation, celle de ne pas être né dans le bon corps.

 

La transidentité et le genre présentent des problématiques encore peu connues mais complexes. Peu acceptées car elles contredisent une réalité biologique établie (même si bien sûr le sexe biologique n’est pas toujours aussi simple que l’on ne pense), l’installation sociale d’une dissociation tranchée entre masculin et féminin depuis plus de 50 ans et des problèmes d’éthique majeurs comme la médicamentation de jeunes enfants.
Camille Barbry

Sécurité ou liberté ?

La résurgence de la violence ranime des questionnements fondamentaux partout dans le monde. La France se trouve naturellement au centre de toutes attentions et déjà les journaux, une semaine après les drames, s’agitent autour de cette thématique éternelle qui hante les démocraties modernes : comment assurer la sécurité des citoyens sans empiéter sur les droits et libertés de ces derniers ? Charlie Hebdo et les prises d’otage ont soudainement révélé à une France qui se targuait d’avoir su éviter les attentats sur son territoire qu’il y avait des failles dans les dispositifs de protection mis en place actuellement, et qu’il était indispensable de prendre des mesures rapides.
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Un casse-tête politique
Cette dichotomie liberté/sécurité n’est pas un problème récent et se retrouve très tôt dans l’histoire des grandes démocraties, États-Unis en tête de ligne. Elle se répercute avec plus de force que jamais jusqu’à maintenant. Benjamin Franklin avait ainsi affirmé : “ceux qui sacrifient une liberté essentielle pour une sécurité temporaire et minime ne méritent ni la liberté ni la sécurité”. Pourquoi présente-t-on souvent liberté et sécurité comme deux principes finissant toujours par s’exclure mutuellement ? On peut y répondre par l’exemple grâce à une question récurrente qui divise les américains : le port des armes. Le débat avait une fois de plus été mis en lumière suite à la mort d’une jeune mère de famille tuée accidentellement par son enfant âgé de deux ans par l’arme qu’elle avait dans son sac. Ce fait divers avait naturellement abouti à un nouveau débat sur la dangerosité des armes à feu. Un argument qui revient régulièrement en faveur du port des armes est la présence de ce droit dans le second amendement du bill of rights. Le vrai problème se pose alors ainsi : si l’on abroge aussi facilement un droit séculaire, qu’en est-il des autres droits et libertés inscrits depuis des siècles dans les constitutions ? (Même si les constitutions en question datent d’une époque révolue…)
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Sans oublier les paradoxes de cette société complexe…
N’en déplaise à Benjamin Franklin, il existe cependant des exemples historiques durant lesquels un peuple a dû renoncer à certaines libertés pour des raisons sécuritaires. Pendant la seconde guerre mondiale, les britanniques avaient dû se contraindre à renoncer à certains droits pour résister aux bombardements et à la guerre âpre qui avait enflammé  le reste de l’Europe. La Rome antique a longtemps été une République au sein de laquelle, lors des évènements les plus graves, il pouvait être désigné un homme détenant tous les pouvoirs. Il était alors nommé dictateur. Le peuple romain renonçait donc à leur système politique pour laisser un unique dirigeant prendre les décisions rapides qui s’imposaient en situation de crise. Mais il n’y a qu’un pas entre une situation exceptionnelle et les abus qui finissent par en découler. Jules César a été assassiné car il tentait de devenir dictateur à vie, de transformer une situation temporaire à l’encontre des principes fondateurs de la république  romaine. La question n’est donc pas tant de choisir, mais plutôt de savoir quand poser les limites des mesures sécuritaires. Qu’en est-il de l’occident à présent et de la France en particulier ?
Vers un Patriot Act à la française ?
Le 11 septembre 2001 avait donné naissance à une législation particulière aux États-Unis pour repérer et contrôler la menace terroriste. Le Patriot Act a pour but majeur de renforcer drastiquement la sécurité intérieure notamment en opérant une surveillance accrue. L’un de ses aspects les plus controversés était notamment la possibilité d’avoir accès à des données privées sans demander l’accord préalable aux concernés et surtout sans avoir à présenter de justification particulière. Ce dispositif a donc été vivement critiqué par les organismes de protection des droits de l’homme. Les abus ont été confirmés, notamment en 2013 par Edward Snowden : le Patrioct Act s’était détourné de son but premier pour multiplier les écoutes qui n’avaient pas un rapport direct avec la sécurité du territoire et la lutte contre le terrorisme.
Dans le contexte actuel, la mise en place d’un ensemble de lois similaires en France a été proposé par certains députés. Elle s’inscrirait cependant dans la pleine continuité des lois antiterroristes de novembre. Il s’agit notamment de consolider les moyens des écoutes et de surveillance, mais cette mesure éventuelle est loin de faire l’unanimité. Entre les scandales aux États-Unis, le manque de résultats probants et la complexité de lutter contre un acte commis par des déséquilibrés, il demeure des réserves sur la mise en place d’un dispositif semblable. Sans compter que le Patriot Act est contraire aux grands principes de la France ou qu’en juin 2015 il sera révisé aux États-Unis car jugé trop liberticide.

La perception de la sécurité nécessaire est finalement une tendance, au sens où ce qui sera acceptable suite à des attentats ne le sera plus quelques années plus tard. Elle joue sur la peur, la crainte, de larges mouvements de foules émotionnelles, la spontanéité. En un sens, elle unit sous une même bannière des personnes qui n’avaient alors rien en commun. Dans un autre, elle fragilise le jugement, apparaît comme une occasion pour certaines voix dangereuses et peut laisser la porte ouverte à une récupération politique honteuse, avide de prendre le devant de la scène et croyant donner au peuple ce qu’il demande en proposant des lois abusives censées sauver la situation.

Camille Barbry

Insoumission

 

Mes Amis,
 
La France a connu, ces derniers jours, les attentats terroristes les plus graves qu’elle ait eu à subir depuis des décennies. Dix-sept victimes et innocents sont tombés injustement face à la barbarie du terrorisme. Charlie Hebdo a été lâchement attaqué pour le symbole d’une presse libre, frondeuse et rieuse qu’il représente. Ce journal a contribué et contribuera encore, demain, à la liberté nationale. L’humour, c’est la culture et le goût des autres. Une société humaniste sait rire et sourire. Elle est également en mesure de rendre un hommage absolu à nos forces de l’ordre, à leur courage et leur professionnalisme.
Aucun amalgame ni aucune stigmatisation ne peuvent être tolérés. Ces terroristes ne sont représentatifs de rien ni de personne. Leur unique idéologie est la barbarie. Nous sommes tous Charlie, nous sommes tous policiers, mais aussi, nous sommes tous musulmans, nous sommes tous juifs, car nous sommes tous Français et, plus largement, nous sommes tous citoyens du monde.
Vivre ensemble, c’est se dire la vérité. Les vrais sujets ne peuvent plus être minimisés et érigés en tabous. La société et ses acteurs, pour se transformer et se tirer mutuellement vers le haut, doivent refuser le déni. La démocratie ne recule pas devant le terrorisme, ni face aux sujets sensibles, au risque d’offrir le monopole de leur expression aux partis extrêmes.
A nous autres jeunes, ici à TBS, ou d’ailleurs : soyons déterminés à agir, œuvrer à la société rêvée de chacun et tendre vers un idéal commun. La foule immense et la cohésion nationale du Peuple de France sont les meilleurs porte-paroles de nos valeurs Républicaines, et au-delà européennes et universelles, à savoir la liberté, la laïcité, l’humanisme, la tolérance et, enfin, l’insoumission.
Edouard RAPPAZ