Pain au chocolat ou chocolatine ?

Pain au chocolat ou chocolatine ?

Après une bonne matinée de pêche, je me promenais avec ma petite guitare mexicaine sur le bord de la mer, à quelques kilomètres de mon village. Comme la plupart des villages au bord de mer au Mexique, le mien est assez connu comme un endroit enviable pour la pratique de la pêche de loisir. Ainsi, je venais justement de faire honneur à cette réputation en ayant passé une matinée bien remplie, durant laquelle je me suis occupé à lire, jouer ma guitare et ne rien pêcher.

Il était donc l’heure de la sieste quand j’ai aperçu un radeau qui flottait sur le bord d’un quai. Dans ma famille, on a toujours dit qu’il n’y a rien de mieux pour s’endormir que le va-et-vient des vagues de l’océan. Je me suis donc allongé dessus, mon sombrero sur mon visage pour me protéger du soleil, ma guitare bien accrochée à côté de moi, et je me suis abandonné dans les bras de Morphée.

Imaginez donc ma surprise lorsque je me suis réveillé, quand je me suis retrouvé dans un monde plein de monuments en pierre et où tout le monde semble avoir le nez bouché. Mon radeau, emporté par un courant marin, m’avait déposé au milieu d’une rivière qu’on appelle ici La Garonne. Quelques minutes plus tard, je débarquais sur le Port de la Daurade dans une ville dont la prédominance de la couleur rose m’a émerveillé. Je vais vous raconter, très rapidement, quelques détails intéressants par rapport aux gens qui habitent dans cette ville, où le destin et les courants marins m’ont emmené par pure coïncidence.

 

Le confit de canard

Ma première rencontre de cet étrange séjour fut avec un groupe de jeunes qui se retrouvait à quelques pas du quai où je venais de jeter l’ancre. Même si je ne parlais pas leur langue, je me suis dit que ce serait une bonne opportunité pour connaître des coutumes locales. Mon costume d’étranger a dû bien leur plaire, puisque je me suis fait inviter pour manger une spécialité du pays, dans un restaurant quelques rues plus loin. On m’a donc appris que, dans ce pays qu’on appelle Toulouse, on boit le vin le moins cher et le plus bon que j’ai goûté de ma vie, et on mange du canard, dont on n’a pas voulu me spécifier la préparation et dont le résultat final ne ressemble pas aux canards que j’avais vus dans mon pays, mais qui est tout de même exquis.

 

La bise

Avec ce même groupe de jeunes, j’ai aussi appris que dans cette ville, il est habituel de se dire bonjour en faisant quelque chose qu’ils appellent la bise. Après une courte recherche, on pourrait être emmené à croire que la bise consiste à embrasser l’autre personne sur les deux joues, et c’est bien à ça que ça ressemble. Mais en réalité, il faut être bien attentif puisqu’il ne faut surtout pas embrasser autre chose que l’air autour la joue la personne pour ne pas être pris pour quelqu’un de très bizarre.

Les jours qui suivirent furent remplis d’extase et de nouvelles rencontres. Je suis devenu assez proche de ce groupe. J’ai donc décidé d’intégrer la culture locale, de laisser mon sombrero chez-moi et de sortir dans la rue avec un habit de marin que l’on trouve assez traditionnel dans ce coin du monde.

Étant donné que la Fortune m’avait emmené dans ce nouveau monde, j’ai décidé de chercher un gagne-pain qui me permettait de contribuer dans cette communauté, du moins pendant mon séjour. Avec le temps, j’ai fait de plus en plus de connaissances et j’ai commencé à me constituer un réseau. Par contre, il parait que mes compétences en pêche ne sont pas très appréciées dans ce côté de la planète, surtout quand je ne pêche rien pour des longues saisons. J’ai pourtant trouvé un métier dans une boulangerie de la région pour m’occuper pendant mon séjour.

 

Pain au chocolat ou chocolatine ?

Très inspiré alors par cette nouvelle opportunité, le soir avant mon premier jour de travail, je me suis acheté le livre d’un boulanger assez célèbre pour apprendre les détails les plus importants de mon nouveau métier. Quelle erreur, que de prendre le livre fait pour une région différente ! Si vous aviez vu la tête que la boulangère a faite quand je lui a demandé quelque chose par rapport à un pain au chocolat. Comment aurais-je pu savoir que ce qu’on appelle du pain dans le reste du pays n’était pas vraiment du pain et que ce genre de confusions lexicales avaient le potentiel de causer une guerre civile dans ce territoire ? Tous les pays sont différents, mais je n’avais jamais vu un peuple qui donne une telle importance politique à ce qu’on vend en boulangerie. Je ne me serais jamais attendu au fait que même le président se sente obligé de faire un point sur l’appellation d’une viennoiserie pour apaiser la colère des gens d’une région. Je ne sais pas si les histoires que j’ai entendues jusqu’ici sont vraies, mais quelqu’un m’a dit qu’il y a quelques années, les gens de ce territoire ont apparemment décidé de commencer une saison de décapitations avec leur instrument de prédilection – la guillotine alors – parce qu’une dame assez bien placée avait osé faire une remarque un peu déplacée par rapport à la brioche. Je comprends donc tout à fait leur président qui voudrait évidemment faire le diplomate.

 

Des vacances rémunérées

C’est aussi à ce moment que j’ai découvert la positive relation que ce peuple a avec le travail. Chez-moi, comme il est bien connu, il y a deux choix possibles quand on veut occuper ses journées : soit on devient pêcheur qui ne pêche pas très souvent, soit on fonde une famille et devient l’esclave d’un employeur ; c’est-à-dire qu’on se soumet à neuf heures de travail par jour, six jours par semaine, avec le droit à cinq jours de congés payés par an. Avec un peu de chance et beaucoup de compétences, on peut monter les échelons et devenir l’employeur. Ce n’est pas un mystère pourquoi j’ai choisi la première alternative. Mais imaginez ma surprise dans ce nouveau monde, quand j’ai découvert que dans ce nouveau pays j’avais le droit d’être payé pour partir à la plage pendant plusieurs semaines par an ! Et si jamais je perds mon travail, je toucherai encore des allocations pendant que je m’occupe à pêcher sans rien pêcher pendant une année, le temps que je trouve une autre boulangerie où travailler. Un mélange sublime entre les deux alternatives que l’on propose dans mon pays !

Je comprends mieux pourquoi mes collègues sont tellement contents de cette organisation du travail qu’ils font une parade tous les samedis avec des habits réflecteurs en couleur jaune et avec des instruments de percussion. On m’a évidemment invité à les rejoindre, car les gens avec qui je travaille sont bien gentils, mais cette tradition est trop animée pour mon âme calme. Tout de même, je profite de la parade depuis la fenêtre sécurisée de la boulangerie.

 

Faites bien attention à la prononciation !

Je ne sais pas combien de temps je vais passer cette région avant de reprendre la route sur mon vaisseau et de rentrer au Mexique, mais j’espère que si vous venez, vous pourrez profiter également de toutes les excentricités de cette culture. Si vous passez par ici, faites spécialement attention à la politique de boulangerie, profitez des parades de fin de semaine, et particulièrement dans cette région, faites attention au lexique des viennoiseries. Une petite note, pas très en rapport avec le reste des points ici traités, mais tout de même utile pour les nouveaux : si vous tâchez d’apprendre la langue locale, faites attention à la prononciation et apprenez la surtout la prononciation de la région où vous allez vivre. Ceci est spécialement important si votre langue ne fait pas de différence entre les sons « ou » et « u ». Il m’a fallu dix essais en boulangerie et plusieurs claques des jeunes clientes pour découvrir que « merci beaucoup » ne se prononce pas « merci beau cul » dans la langue assez complexe de ce beau pays. J’espère que ces recommandations vous seront utiles si jamais vous vous réveillez dans un monde différent après la sieste.

 

 

Par Alejandro Avila-Ortiz

Sup d’Oeno : L’association d’œnologie de TBS

Sup d’Oeno : L’association d’œnologie de TBS

Qu’est-ce que Sup d’Oeno ?

Sup d’Oeno c’est l’association d’œnologie de TBS ! Entre dégustations, visite de châteaux et rencontres de professionnels, Sup d’Oeno saura te révéler, à toi amateur ou novice, tous les secrets du vin, de sa conception à sa dégustation. Séparée en différents pôles, tu trouveras forcément ta place dans cette association ! As-tu déjà rêvé de créer ton propre vin ? Le pôle Cuvée est fait pour toi !

Ambitionnes-tu d’organiser un weekend dans une région viticole ? Rejoins le pôle Semivin ! Pendant deux jours, les membres de l’association arpentent une région viticole des plus réputées de France. Au programme : visite de châteaux reconnus, dégustations de grands crus, rencontre de professionnels. Fan de vin mais pas que ? Les pôles démarchage, évent et communication sauront répondre à toutes tes envies !

 

Une Asso aux multiples facettes

Sup d’Oeno, c’est avant tout une association conviviale ! Les membres de Sup d’Oeno se rassemblent régulièrement pour partager et échanger ! Chaque mois, l’association organise une dégustation ! Ils se retrouvent également lors des appartavins. Lors de cet événement, les membres se regroupent dans trois appartements (chacun approvisionné d’un type de vin) pour festoyer !

Mais Sup d’Oeno n’est pas seulement une association festive ! C’est une association où tu pourras en apprendre davantage sur la culture du vin ! Tu rencontreras des professionnels viticoles qui pourront te partager leur connaissance et leur passion pour cette célèbre boisson.

 

La fameuse cuvée Sup d’Oeno

Handicapé par les restrictions sanitaires liées à la crise du Covid-19, Sup d’Oeno reprend du service. La fameuse cuvée Sup d’Oeno prévue pour Octobre prochain vous en mettra plein la vue et surtout plein les papilles ! De la sélection des vignes aux vendanges en passant par le choix et l’assemblage des cépages, les membres de Sup d’Oeno créent leur propre cuvée à l’aide d’un vigneron : La Cuvée Sup d’Oeno !

 

 

 

Retour sur les 4 jours incroyables du WEI de TBS

Retour sur les 4 jours incroyables du WEI de TBS

Le BDE Raptor’boyaux de TBS a tapé fort pendant ces 4 jours de WEI. Bon entendeur, VALD, Palavas mais pas que …. Redouane Bougheraba, Henry Fexa et Hugo tout seul pour un stand-up iconique, une dernière soirée sur la plage, des activités de folie, tout ça dans la joie et la bonne humeur.

 

Un premier jour inoubliable

Après s’être installés dans les bungalows du camping Le Calypso à Torreilles, les membres du BDE (Les Raptors) ont donné rendez-vous aux TBSiens à la piscine pour une grande pool party. Entre baignade, bronzage, toboggans, jacuzzi, ventriglisse, chacun y a trouvé son compte !

17h, les membres du Foyer (Bar de l’école) commencent leur service. La soirée mousse est lancée ! De la musique, des bières qui fusent, des étudiants pleins de mousse, c’est le départ du WEI.

La soirée se poursuit. Place à la traditionnelle ChampagneShower organisée par les membres de Escadrille, la Junior Entreprise de TBS ! Vêtus de leur fameuse veste, les membres d’Escadrille arrosent les TBSiens de Champagne (ou plutôt de Mousseux) pour un moment plus que convivial.

Après une courte pause pendant laquelle les TBSiens ont pu reprendre des forces, la soirée continue ! 21h, les TBSiens se retrouvent du côté de la grande scène. Début de l’Afterwork avec Interface (Association d’électro de TBS) et DJ Pilou aux platines… Rien de mieux pour poursuivre les festivités !

23h, Il était une SAT dans l’ouest ! Peinture, plumes, chapeaux de cow-boys … Voyage assuré pour les TBSiens. Les DJ s’enchainent et c’est DJ Massacre (alias Jean-Loup) qui clôture à des heures tardives ce premier soir.

 

Deuxième jour : riche en émotion et en activités extrêmes

Réveil à 9h. 10h, direction le Parc Aventure. Et non, les Raptors n’ont pas rigolé ! Au programme : Accrobranche, Water Jump, Canyoning pour les plus courageux et les moins fatigués. Journée détente pour les autres.

Retour en bus, petite sieste, dîner et préparation pour la deuxième soirée, autour du thème Gatsby ! Après quelques péripéties dûes aux conditions météorologiques et une installation éclaire par les membres du Foyer (Merci au pôle BTP) et du BDE, les TBSiens se rejoignent sous le chapiteau. Sup d’Oeno (Association d’œnologie de TBS) les a rejoints derrière le bar avec au menu, sangria et cidre !

22h, Début de l’Afterwork et c’est Bon Entendeur qui ouvre le bal et annonce la couleur ! Le célèbre rappeur VALD prend la suite et met le feux au chapiteau. Les TBSiens sont en folie ! Entre Pogos et lancer de verres, les membres d’Hotsoft (Association multimédia de TBS chargée de couvrir le weekend) équipés de leurs caméras et appareils photo ont du mal à se frayer un chemin parmi la foule !

Palavas poursuit, suivie de Thomas Pasco, DJ au Poney Club à Toulouse. Journée extrême par les activités, Soirée extrême par les intempéries ! Et oui, les TBSiens se rappelleront de ce deuxième soir marqué par la pluie et surtout par la boue ! Mais, rien ne les arrête. Que la fête continue !

 

Troisième jour : Plage et détente

Dimanche c’est grasse mat’ ! Réveil à 12h pour les TBSiens. Reprise de force au « brunch » et direction le grand stade pour les Olympiades. Pendant deux heures (une heure en réalité), l’ensemble (une partie) des associations de l’école ont animé des activités pour les nouveaux étudiants. Entre jeux gonflables, balle au prisonnier, tir à la corde, course en sac, les étudiants ont pu mettre en avant leurs compétences sportives, mises à rudes épreuves durant ce week-end ! Les TBSiens ont même eu l’opportunité de gagner un remboursement intégral du WEI grâce à la Roue de la Fortune du Petit Tou (City guide de Toulouse).

15h, Cérémonie des Awards. Mais pas avec n’importe quel présentateur ! C’est Redouane Bougheraba qui décerna les awards aux étudiants ! Accompagné de Henry Fexa et Hugo tout seul, ils ont offert aux TBSiens une heure de stand up où les rires ne s’arrêtèrent plus.

16h, Direction la plage… Pour ce dernier soir, encore une fois, les Raptors ont tapé dans le mile ! Au programme : baignade, bronzage, canoë, paddle, musique, bières-pongs, bières sans pongs … Quoi de mieux ? La Holi Party ? De la couleur, pleins de couleurs, que de la couleur !!

22h, il est temps de rentrer au camping. Les TBSiens se rejoignent devant la scène pour l’OSSAT 117. Dernier moment pour profiter une dernière fois de la musique, tous ensemble !

 

Un BDE au top

L’équipe du BDE, les Raptors ont été au top durant ce WEI. Les restrictions sanitaires liées au Covid-19 les ont empêchés l’année dernière d’organiser les habituelles soirées à tickets, les SAT. Ils ont donc débuté leur mandat par le WEI … Premier évent et pas des moindres pour les Raptors ! L’ensemble des TBSiens ont passé un week-end inoubliable grâce à eux. Merci à vous, les Raptors ! On peut le dire… Vous nous avez vendu du rêve pendant 4 jours.

 

 

 

 

Le trophée des arts en quelques mots

Le trophée des arts en quelques mots

L’association le Trophée Des Arts a pour but d’organiser une compétition artistique inter-écoles qui regroupe plus d’une dizaine d’écoles de commerce, plus de 1 000 étudiants autour d’un événement de 4 jours en Espagne que vous allez créer ! Vous allez devoir gérer le concours en lui-même, mais également l’hébergement dans un hôtel privatisé, les sorties en boîte de nuit, les sponsors et plein d’autres choses… C’est une aventure riche en émotions qui demande un grand investissement ! C’est grâce au dévouement des anciens membres que le Trophée Des Arts se place comme la première compétition artistique étudiante d’Europe !

 

Un concours inter-écoles créatif !

Le concours est composé de plus d’une dizaine d’épreuves en constante évolution selon le mandat et les projets que vous mettrez en place. L’objectif est que tout le monde puisse s’exprimer. Il y a comme épreuves, par exemple, la danse, le théâtre d’improvisation, music concert, art graphique et plein d’autres encore !

L’association est composée de 5 pôles : le pôle évènementiel, communication, relation-écoles, partenariat et trésorerie. Ils sont tous interdépendants ce qui permet de créer une véritable cohésion entre les membres. Alors si tu souhaites évoluer dans le monde de l’art ou de l’événementiel, n’hésite pas ! C’est une bonne première expérience, qui par la polyvalence que tu devras avoir, te permettra d’acquérir une très bonne expérience mais surtout énormément de bons souvenirs !

Si tu as des questions les membres de l’association seront ravis d’y répondre !

Visitez Toulouse à vélo grâce à Paulette !

Visitez Toulouse à vélo grâce à Paulette !

Bonjour Hélène, peux-tu te présenter en quelques mots, nous parler de ton parcours ?

Je m’appelle Hélène Fauveau, j’ai 30 ans et suis Directrice Générale et co-fondatrice de Paulette – Location de vélos. J’ai fait une école de commerce au Canada (HEC Montréal) puis je suis rentrée en France pour faire un Mastère Spécialisé en Entrepreneuriat à l’ESSEC. A la fin de mes études, je suis devenue Responsable Marketing pour un éditeur de logiciel à Paris. Deux ans plus tard, j’ai décidé de me lancer en tant que Freelance en Marketing Digital, avec différents clients (B2B et B2C) dans différents secteurs (cosmétiques, Saas, alimentaire). Depuis janvier 2019, je me concentre à 100% sur la création d’une société de location de vélos spécialisée en itinérance : Paulette.

 

Pourquoi avoir décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat et particulièrement avoir décidé de créer Paulette, entreprise de location de vélos ?

L’idée de créer ma société est quelque chose que j’avais en tête depuis quelques années, depuis la fin de mes études Montréalaises. J’ai travaillé sur de nombreux projets, avec de multiples associés et imaginé plein de business model dans différents secteurs (du camping, au logiciel en passant par le dispositif médical). Mais c’est en janvier 2019 que j’ai réellement décidé d’arrêter toute autre activité pour me lancer dans la création de Paulette. Quelques mois plus tôt, je suis partie en vacances pour faire le Canal du Midi à vélo et fut étonnée par la complexité de louer un vélo. En quelques clics, il est possible de réserver une chambre à Bali pour demain mais il faut faire des demandes de devis pour louer un vélo à quelques centaines de kilomètres de chez soi ? La location de vélos est un secteur qui, en 2019, était encore resté très traditionnel. Mon goût pour les activités outdoor et mon expertise en marketing digital m’ont donné envie de creuser sérieusement ce sujet durant l’automne, pour valider à la fin de l’année 2018 mon envie d’apporter quelque chose à ce secteur. L’idée de Paulette était née, il ne restait plus qu’à … tout faire 😊

 

Comment s’est passée la création de ton entreprise ? Quelles ont été les différentes étapes ? Quels challenges/difficultés as-tu dû relever ?

La toute première étape fut la création du business plan, cela consistait pour nous à écrire un document qui nous permettrait de répondre à la question suivante : est-ce que l’on croit suffisamment à Paulette pour créer cette société ? Un business plan est toujours théorique et la réalité ne se passe jamais comme ce que l’on a écrit mais c’est un vrai guide pour toute la suite de l’aventure. On y revient encore parfois, 2 ans et demi après.

Une fois le business plan validé, ce fut très rapide. Ce fut certainement le défi le plus important à relever. La location de vélos touristiques est une activité très saisonnière, il faut être prêt pour le mois d’avril. En démarrant le 1er janvier, cela nous laissait 4 mois ! Concrètement, 4 mois pour : trouver et aménager des locaux, acheter une flotte de vélos, créer un site internet de réservation, mettre en place une stratégie de communication, recruter et former une équipe, trouver les partenaires dans les villes étapes du Canal du Midi. Le défi le plus important à relever mais également une période extrêmement excitante, la deadline était là, il fallait alors sortir cette société de nos PowerPoint et tableaux Excel.

 

 

Comment réussis-tu à promouvoir ton entreprise dans ce milieu qui est très compétitif ?

Le milieu de la location de vélos peut paraitre compétitif mais il faut bien faire la part des choses entre la location de vélos pour la mobilité urbaine et la location de vélos touristiques. La première est bien plus compétitive que la seconde. De plus, nous sommes un véritable réseau d’agences de location et promouvons l’itinérance à vélo, c’est-à-dire la possibilité de prendre un vélo à un endroit et le laisser à un autre. Très peu d’acteurs sont sur ce créneau et c’est cette notion de réseau qui nous différencie.

 

Comment vois-tu l’avenir de Paulette ?

Notre objectif est d’avoir la capacité de proposer notre service sur l’ensemble des grands itinéraires cyclables en France, avec une qualité de service irréprochable.

 

Aurais-tu des conseils à donner aux étudiants qui souhaiteraient se lancer, eux aussi, dans l’entrepreneuriat ?

Le plus important en entrepreneuriat selon moi est la capacité de se remettre en question en permanence. Ce n’est pas parce qu’une solution marche qu’il n’y a pas une meilleure solution. Mais surtout il faut foncer, essayer, se planter aussi mais surtout réessayer. Jusqu’à trouver le projet qui vous donne envie de vous lever le matin et qui donne du sens à tout l’investissement que vous mettrez dedans !

 

Et du coup pour finir, quel(s) parcours à vélo pourrais-tu conseiller aux nouveaux étudiants fraîchement arrivés à Toulouse pour découvrir la ville ou/et les alentours ?

Deux options :

  • Les incontournables de Toulouse, c’est une ville qui mérite d’être découverte sous différents angles. Passez devant ses monuments et bâtiments historiques, perdez-vous dans ses rues colorées, flânez au bord de Canal du Midi, le long de la Garonne ou à la Prairie des filtres
  • Le Canal du Midi, direction Sète, en quelques kilomètres, vous quittez le tumulte de la ville pour pédaler le long des platanes du Canal du midi, au milieu des champs de Tournesol, au son du clapotis de l’eau, déconnexion assurée en quelques heures.

 

 

 

Par Léa MENARD

Cap sur la Sailing Team

Cap sur la Sailing Team

La Sailing Team, c’est l’association de TBS qui s’occupe de promouvoir les sports nautiques aux élèves de l’école et de représenter TBS lors des évènements sportifs étudiants autour de la voile. Intégrer la Sailing Team, c’est prendre part à de gros projets comme le Yachtbreak ou bien la course croisière EDHEC (CCE). Ces 2 grands moments pour l’association le sont aussi pour toute l’école et pendant toutes l’année, l’ensemble des membres de l’association travaillent ensemble pour faire rayonner ton école préférée.

 

Qu’est-ce-que la CCE ?

La CCE, c’est tout simplement le plus grand évènement sportif étudiant d’Europe avec près de 3300 participants qui viennent de 165 écoles en représentant 23 pays différents et 12 000 visiteurs. C’est un évènement historique puisqu’il existe depuis 53 ans, lors duquel les étudiants s’affrontent pendant une semaine sur 3 trophées différents. Tout d’abord le « Trophée mer » qui est le plus important et correspond à la compétition de voile sous forme de manches 2 à 3 fois par jour, le « Trophée Terre » qui est un raid dans la nature et le « Trophée Sable », qui est une compétition de sport sur le sable. Mais ce n’est pas seulement de la compétition, la CCE c’est aussi le village jour et le village nuit pour rencontrer des entreprises mais aussi faire la fête avec des invités exceptionnels comme Feder, Major Lazer ou bien encore Nekfeu.

 

La semaine du Yachtbreak

L’autre grand évènement de la Sailing Team, c’est le Yachtbreak. Il s’agit d’une semaine de voile organisée par les membres du pôle Yachtbreak et ouvert à tous les élèves de l’école, pour découvrir l’univers de voile tout en prenant un maximum de plaisir avec les autres étudiants. Cet évènement se fait en partenariat avec le B3D avec quelques activités en rapport avec le développement durable et la préservation des milieux marins. Mais l’association, c’est aussi un pôle communication, un pôle démarchage et un pôle event qui permettent à l’association de se développer à travers de nouveaux partenariats avec des entreprises ou bien des associations comme lors du challenge KPMG 2021 dans lequel la Sailing Team est arrivée en finale. L’objectif de ce début d’année est de relancer l’association avec des sorties voile en méditerranée et l’intégration des futurs membres de la Sailing Team tout en relançant tous les projets qui n’ont pas pu être réalisés ou bien qui ont été annulés à cause de la crise sanitaire.

 

A bientôt !