Retour sur les 4 jours incroyables du WEI de TBS

Retour sur les 4 jours incroyables du WEI de TBS

Le BDE Raptor’boyaux de TBS a tapé fort pendant ces 4 jours de WEI. Bon entendeur, VALD, Palavas mais pas que …. Redouane Bougheraba, Henry Fexa et Hugo tout seul pour un stand-up iconique, une dernière soirée sur la plage, des activités de folie, tout ça dans la joie et la bonne humeur.

 

Un premier jour inoubliable

Après s’être installés dans les bungalows du camping Le Calypso à Torreilles, les membres du BDE (Les Raptors) ont donné rendez-vous aux TBSiens à la piscine pour une grande pool party. Entre baignade, bronzage, toboggans, jacuzzi, ventriglisse, chacun y a trouvé son compte !

17h, les membres du Foyer (Bar de l’école) commencent leur service. La soirée mousse est lancée ! De la musique, des bières qui fusent, des étudiants pleins de mousse, c’est le départ du WEI.

La soirée se poursuit. Place à la traditionnelle ChampagneShower organisée par les membres de Escadrille, la Junior Entreprise de TBS ! Vêtus de leur fameuse veste, les membres d’Escadrille arrosent les TBSiens de Champagne (ou plutôt de Mousseux) pour un moment plus que convivial.

Après une courte pause pendant laquelle les TBSiens ont pu reprendre des forces, la soirée continue ! 21h, les TBSiens se retrouvent du côté de la grande scène. Début de l’Afterwork avec Interface (Association d’électro de TBS) et DJ Pilou aux platines… Rien de mieux pour poursuivre les festivités !

23h, Il était une SAT dans l’ouest ! Peinture, plumes, chapeaux de cow-boys … Voyage assuré pour les TBSiens. Les DJ s’enchainent et c’est DJ Massacre (alias Jean-Loup) qui clôture à des heures tardives ce premier soir.

 

Deuxième jour : riche en émotion et en activités extrêmes

Réveil à 9h. 10h, direction le Parc Aventure. Et non, les Raptors n’ont pas rigolé ! Au programme : Accrobranche, Water Jump, Canyoning pour les plus courageux et les moins fatigués. Journée détente pour les autres.

Retour en bus, petite sieste, dîner et préparation pour la deuxième soirée, autour du thème Gatsby ! Après quelques péripéties dûes aux conditions météorologiques et une installation éclaire par les membres du Foyer (Merci au pôle BTP) et du BDE, les TBSiens se rejoignent sous le chapiteau. Sup d’Oeno (Association d’œnologie de TBS) les a rejoints derrière le bar avec au menu, sangria et cidre !

22h, Début de l’Afterwork et c’est Bon Entendeur qui ouvre le bal et annonce la couleur ! Le célèbre rappeur VALD prend la suite et met le feux au chapiteau. Les TBSiens sont en folie ! Entre Pogos et lancer de verres, les membres d’Hotsoft (Association multimédia de TBS chargée de couvrir le weekend) équipés de leurs caméras et appareils photo ont du mal à se frayer un chemin parmi la foule !

Palavas poursuit, suivie de Thomas Pasco, DJ au Poney Club à Toulouse. Journée extrême par les activités, Soirée extrême par les intempéries ! Et oui, les TBSiens se rappelleront de ce deuxième soir marqué par la pluie et surtout par la boue ! Mais, rien ne les arrête. Que la fête continue !

 

Troisième jour : Plage et détente

Dimanche c’est grasse mat’ ! Réveil à 12h pour les TBSiens. Reprise de force au « brunch » et direction le grand stade pour les Olympiades. Pendant deux heures (une heure en réalité), l’ensemble (une partie) des associations de l’école ont animé des activités pour les nouveaux étudiants. Entre jeux gonflables, balle au prisonnier, tir à la corde, course en sac, les étudiants ont pu mettre en avant leurs compétences sportives, mises à rudes épreuves durant ce week-end ! Les TBSiens ont même eu l’opportunité de gagner un remboursement intégral du WEI grâce à la Roue de la Fortune du Petit Tou (City guide de Toulouse).

15h, Cérémonie des Awards. Mais pas avec n’importe quel présentateur ! C’est Redouane Bougheraba qui décerna les awards aux étudiants ! Accompagné de Henry Fexa et Hugo tout seul, ils ont offert aux TBSiens une heure de stand up où les rires ne s’arrêtèrent plus.

16h, Direction la plage… Pour ce dernier soir, encore une fois, les Raptors ont tapé dans le mile ! Au programme : baignade, bronzage, canoë, paddle, musique, bières-pongs, bières sans pongs … Quoi de mieux ? La Holi Party ? De la couleur, pleins de couleurs, que de la couleur !!

22h, il est temps de rentrer au camping. Les TBSiens se rejoignent devant la scène pour l’OSSAT 117. Dernier moment pour profiter une dernière fois de la musique, tous ensemble !

 

Un BDE au top

L’équipe du BDE, les Raptors ont été au top durant ce WEI. Les restrictions sanitaires liées au Covid-19 les ont empêchés l’année dernière d’organiser les habituelles soirées à tickets, les SAT. Ils ont donc débuté leur mandat par le WEI … Premier évent et pas des moindres pour les Raptors ! L’ensemble des TBSiens ont passé un week-end inoubliable grâce à eux. Merci à vous, les Raptors ! On peut le dire… Vous nous avez vendu du rêve pendant 4 jours.

 

 

 

 

Le trophée des arts en quelques mots

Le trophée des arts en quelques mots

L’association le Trophée Des Arts a pour but d’organiser une compétition artistique inter-écoles qui regroupe plus d’une dizaine d’écoles de commerce, plus de 1 000 étudiants autour d’un événement de 4 jours en Espagne que vous allez créer ! Vous allez devoir gérer le concours en lui-même, mais également l’hébergement dans un hôtel privatisé, les sorties en boîte de nuit, les sponsors et plein d’autres choses… C’est une aventure riche en émotions qui demande un grand investissement ! C’est grâce au dévouement des anciens membres que le Trophée Des Arts se place comme la première compétition artistique étudiante d’Europe !

 

Un concours inter-écoles créatif !

Le concours est composé de plus d’une dizaine d’épreuves en constante évolution selon le mandat et les projets que vous mettrez en place. L’objectif est que tout le monde puisse s’exprimer. Il y a comme épreuves, par exemple, la danse, le théâtre d’improvisation, music concert, art graphique et plein d’autres encore !

L’association est composée de 5 pôles : le pôle évènementiel, communication, relation-écoles, partenariat et trésorerie. Ils sont tous interdépendants ce qui permet de créer une véritable cohésion entre les membres. Alors si tu souhaites évoluer dans le monde de l’art ou de l’événementiel, n’hésite pas ! C’est une bonne première expérience, qui par la polyvalence que tu devras avoir, te permettra d’acquérir une très bonne expérience mais surtout énormément de bons souvenirs !

Si tu as des questions les membres de l’association seront ravis d’y répondre !

Visitez Toulouse à vélo grâce à Paulette !

Visitez Toulouse à vélo grâce à Paulette !

Bonjour Hélène, peux-tu te présenter en quelques mots, nous parler de ton parcours ?

Je m’appelle Hélène Fauveau, j’ai 30 ans et suis Directrice Générale et co-fondatrice de Paulette – Location de vélos. J’ai fait une école de commerce au Canada (HEC Montréal) puis je suis rentrée en France pour faire un Mastère Spécialisé en Entrepreneuriat à l’ESSEC. A la fin de mes études, je suis devenue Responsable Marketing pour un éditeur de logiciel à Paris. Deux ans plus tard, j’ai décidé de me lancer en tant que Freelance en Marketing Digital, avec différents clients (B2B et B2C) dans différents secteurs (cosmétiques, Saas, alimentaire). Depuis janvier 2019, je me concentre à 100% sur la création d’une société de location de vélos spécialisée en itinérance : Paulette.

 

Pourquoi avoir décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat et particulièrement avoir décidé de créer Paulette, entreprise de location de vélos ?

L’idée de créer ma société est quelque chose que j’avais en tête depuis quelques années, depuis la fin de mes études Montréalaises. J’ai travaillé sur de nombreux projets, avec de multiples associés et imaginé plein de business model dans différents secteurs (du camping, au logiciel en passant par le dispositif médical). Mais c’est en janvier 2019 que j’ai réellement décidé d’arrêter toute autre activité pour me lancer dans la création de Paulette. Quelques mois plus tôt, je suis partie en vacances pour faire le Canal du Midi à vélo et fut étonnée par la complexité de louer un vélo. En quelques clics, il est possible de réserver une chambre à Bali pour demain mais il faut faire des demandes de devis pour louer un vélo à quelques centaines de kilomètres de chez soi ? La location de vélos est un secteur qui, en 2019, était encore resté très traditionnel. Mon goût pour les activités outdoor et mon expertise en marketing digital m’ont donné envie de creuser sérieusement ce sujet durant l’automne, pour valider à la fin de l’année 2018 mon envie d’apporter quelque chose à ce secteur. L’idée de Paulette était née, il ne restait plus qu’à … tout faire 😊

 

Comment s’est passée la création de ton entreprise ? Quelles ont été les différentes étapes ? Quels challenges/difficultés as-tu dû relever ?

La toute première étape fut la création du business plan, cela consistait pour nous à écrire un document qui nous permettrait de répondre à la question suivante : est-ce que l’on croit suffisamment à Paulette pour créer cette société ? Un business plan est toujours théorique et la réalité ne se passe jamais comme ce que l’on a écrit mais c’est un vrai guide pour toute la suite de l’aventure. On y revient encore parfois, 2 ans et demi après.

Une fois le business plan validé, ce fut très rapide. Ce fut certainement le défi le plus important à relever. La location de vélos touristiques est une activité très saisonnière, il faut être prêt pour le mois d’avril. En démarrant le 1er janvier, cela nous laissait 4 mois ! Concrètement, 4 mois pour : trouver et aménager des locaux, acheter une flotte de vélos, créer un site internet de réservation, mettre en place une stratégie de communication, recruter et former une équipe, trouver les partenaires dans les villes étapes du Canal du Midi. Le défi le plus important à relever mais également une période extrêmement excitante, la deadline était là, il fallait alors sortir cette société de nos PowerPoint et tableaux Excel.

 

 

Comment réussis-tu à promouvoir ton entreprise dans ce milieu qui est très compétitif ?

Le milieu de la location de vélos peut paraitre compétitif mais il faut bien faire la part des choses entre la location de vélos pour la mobilité urbaine et la location de vélos touristiques. La première est bien plus compétitive que la seconde. De plus, nous sommes un véritable réseau d’agences de location et promouvons l’itinérance à vélo, c’est-à-dire la possibilité de prendre un vélo à un endroit et le laisser à un autre. Très peu d’acteurs sont sur ce créneau et c’est cette notion de réseau qui nous différencie.

 

Comment vois-tu l’avenir de Paulette ?

Notre objectif est d’avoir la capacité de proposer notre service sur l’ensemble des grands itinéraires cyclables en France, avec une qualité de service irréprochable.

 

Aurais-tu des conseils à donner aux étudiants qui souhaiteraient se lancer, eux aussi, dans l’entrepreneuriat ?

Le plus important en entrepreneuriat selon moi est la capacité de se remettre en question en permanence. Ce n’est pas parce qu’une solution marche qu’il n’y a pas une meilleure solution. Mais surtout il faut foncer, essayer, se planter aussi mais surtout réessayer. Jusqu’à trouver le projet qui vous donne envie de vous lever le matin et qui donne du sens à tout l’investissement que vous mettrez dedans !

 

Et du coup pour finir, quel(s) parcours à vélo pourrais-tu conseiller aux nouveaux étudiants fraîchement arrivés à Toulouse pour découvrir la ville ou/et les alentours ?

Deux options :

  • Les incontournables de Toulouse, c’est une ville qui mérite d’être découverte sous différents angles. Passez devant ses monuments et bâtiments historiques, perdez-vous dans ses rues colorées, flânez au bord de Canal du Midi, le long de la Garonne ou à la Prairie des filtres
  • Le Canal du Midi, direction Sète, en quelques kilomètres, vous quittez le tumulte de la ville pour pédaler le long des platanes du Canal du midi, au milieu des champs de Tournesol, au son du clapotis de l’eau, déconnexion assurée en quelques heures.

 

 

 

Par Léa MENARD

Cap sur la Sailing Team

Cap sur la Sailing Team

La Sailing Team, c’est l’association de TBS qui s’occupe de promouvoir les sports nautiques aux élèves de l’école et de représenter TBS lors des évènements sportifs étudiants autour de la voile. Intégrer la Sailing Team, c’est prendre part à de gros projets comme le Yachtbreak ou bien la course croisière EDHEC (CCE). Ces 2 grands moments pour l’association le sont aussi pour toute l’école et pendant toutes l’année, l’ensemble des membres de l’association travaillent ensemble pour faire rayonner ton école préférée.

 

Qu’est-ce-que la CCE ?

La CCE, c’est tout simplement le plus grand évènement sportif étudiant d’Europe avec près de 3300 participants qui viennent de 165 écoles en représentant 23 pays différents et 12 000 visiteurs. C’est un évènement historique puisqu’il existe depuis 53 ans, lors duquel les étudiants s’affrontent pendant une semaine sur 3 trophées différents. Tout d’abord le « Trophée mer » qui est le plus important et correspond à la compétition de voile sous forme de manches 2 à 3 fois par jour, le « Trophée Terre » qui est un raid dans la nature et le « Trophée Sable », qui est une compétition de sport sur le sable. Mais ce n’est pas seulement de la compétition, la CCE c’est aussi le village jour et le village nuit pour rencontrer des entreprises mais aussi faire la fête avec des invités exceptionnels comme Feder, Major Lazer ou bien encore Nekfeu.

 

La semaine du Yachtbreak

L’autre grand évènement de la Sailing Team, c’est le Yachtbreak. Il s’agit d’une semaine de voile organisée par les membres du pôle Yachtbreak et ouvert à tous les élèves de l’école, pour découvrir l’univers de voile tout en prenant un maximum de plaisir avec les autres étudiants. Cet évènement se fait en partenariat avec le B3D avec quelques activités en rapport avec le développement durable et la préservation des milieux marins. Mais l’association, c’est aussi un pôle communication, un pôle démarchage et un pôle event qui permettent à l’association de se développer à travers de nouveaux partenariats avec des entreprises ou bien des associations comme lors du challenge KPMG 2021 dans lequel la Sailing Team est arrivée en finale. L’objectif de ce début d’année est de relancer l’association avec des sorties voile en méditerranée et l’intégration des futurs membres de la Sailing Team tout en relançant tous les projets qui n’ont pas pu être réalisés ou bien qui ont été annulés à cause de la crise sanitaire.

 

A bientôt !

 

Petites histoires troublantes toulousaines

Petites histoires troublantes toulousaines

La cité toulousaine porte nombre de surnoms faisant référence à son patrimoine historique et culturel riche. Il s’agit de la ville rose en raison de la couleur caractéristique de ses façades : les Romains en arrivant dans la ville en l’an 14 y font fabriquer de nombreuses briqueteries utilisant toutes la « brique romaine », créée en Palestine à Jericho et qui a cette teinte rouge chatoyante. Toulouse, c’est également la cité des violettes, la fleur emblématique, ainsi que la capitale du rugby pour de nombreux fans du stade toulousain. Si cette ville est remplie d’histoire et a été le centre névralgique de royaumes puissants (royaume d’Aquitaine, les Wisigoths…), du commerce ainsi que de la religion avec l’installation des Cathares elle n’en reste pas moins une cité regorgeant de petits mystères. Des bâtiments hantés aux histoires pour le moins troublantes que renferment ses dédales de rues rosées, Toulouse est une ville bien plus effrayante qu’elle n’y parait, même au coin des places les plus prisées par les étudiants !

 

Les morgues de St-Pi

La place St-Pierre est l’endroit des rendez-vous arrosés, des bars blindés et de la cohue estudiantine mais historiquement c’est un quartier qui foisonne de bâtiments dont certains ont un passé mortel. Sur un bout de la place, l’église St-Pierre-des-Cuisines est la plus vieille église de la ville rose, les plus vieux restes architecturaux retrouvés dans son sous-sol datant de la fin de l’Antiquité. Les fouilles archéologiques nous ont montré que le premier bâtiment, sur lequel a été rebâti l’église actuelle sous plusieurs déclinaisons au cours des siècles avait une vocation funéraire et était construite sur un cimetière. A la fin de l’Antiquité, on se réunissait ici afin de commémorer les défunts dont les tombes envahissaient tout l’espace jusqu’au cœur de la nef. Peut-être leurs fantômes rôdent-ils encore près de Chez tonton, qui sait ? Encore plus troublant, mais le quai de la Daurade juste à côté, l’un des trois ports de Toulouse, était un centre de la pêche toulousaine. Cependant, on n’y pêchait pas seulement des poissons ou du sable pour faire du ciment mais également beaucoup de cadavres, les noyades y étant régulières. Ces cadavres étaient alors entreposés dans une petite morgue sur les quais qui aujourd’hui n’est autre que la buvette « pêcheurs des sables » où l’on peut aujourd’hui consommer des verres et des glaces, on imagine en relative sérénité.

 

La basilique St Sernin, dans le sang et l’or

La basilique St Sernin est le plus haut et le plus vaste édifice d’architecture romane de toute l’Europe mais c’est aussi un bâtiment entouré de légendes très anciennes. L’église porte le nom de son saint patron, St Saturnin, premier évêque répertorié de Toulouse, dont la légende raconte qu’il s’agissait d’un martyr. En effet, vers 250 après J.C., des prêtres païens de Toulouse auraient demandé à St Saturnin de sacrifier un taureau sur l’autel, ce qu’il refusa catégoriquement car opposé à ses valeurs profondément chrétiennes. Les prêtres décidèrent donc de l’attacher à la queue d’un taureau qui courut à toute allure dans les rues de la ville, trainant l’évêque en piteux état jusqu’à sa fin affreusement douloureuse. On suppose que l’évènement a eu lieu dans la rue du Taur, qui rejoint la basilique au Capitole. Mais ce n’est pas tout, la basilique cacherait dans ses sous-sols un trésors gaulois d’une valeur inestimable. La légende raconte que la basilique serait construite sur un ancien sanctuaire gaulois qui se trouvait sur les bords d’un lac sacré qui se serait asséché au fil des siècles. Si il n’y a à ce jour aucune preuve que ce lac et le trésor qu’il renferme aient jamais existés, des habitants du quartier autrefois assuraient entendre des bruits d’eau sous leurs habitations. La rénovation prochaine de la façade de la basilique pourrait être l’occasion pour les chasseurs de magot de réveiller leurs espérances.

 

Le petit château de l’horreur

Assez peu connue des Toulousains, cette bâtisse bourgeoise à l’angle de la rue des martyrs de la Libération et des allées Frédéric Mistral a été le théâtre d’horreurs abominables sous l’Occupation. La maison, aujourd’hui appartenant à des propriétaires privés, a abrité de mars 1943 à aout 1944, le siège de la Gestapo à Toulouse. Devant la maison, la seule trace de son macabre et funeste passé est une plaque commémorative en l’hommage des sept résistants donc les dépouilles ont été retrouvées dans le jardin à la Libération. Nombreux sont ceux qui ont été torturés jusqu’à la mort dans ses caves sombres et dont l’exemple le plus connu est celui de François Verdier (vous reconnaitrez une station de métro de la ligne B), chef régional des Mouvements Unis de la Résistance. Il a subi des supplices innommables sur une durée de 43 jours avant d’être exécuté en janvier 1944 dans la forêt de Bouconne.  Ce n’était sûrement pas les seules victimes, puisque la maison aurait eu au moins deux propriétaires avant d’être cédée aux Nazis, dont une famille juive parisienne, très vraisemblablement dénoncée par le second propriétaire pour récupérer la totalité du bien. Dans les années 1990, le bâtiment a été découpé en quatre appartements, mais aucun des habitants du quartier ne saurait dire qui y réside actuellement.

 

Ces quelques exemples montrent Toulouse sous un aspect pas toujours rose mais qui n’en est pas moins intéressant. Pour pleins d’autres détails insolites, n’hésitez pas à visionner les vidéos Balades à Toulouse de la chaîne Youtube de Toulouse Métropole, elles sont pleines de détails croustillants et, on vous rassure, pas tous aussi perturbants que dans cet article !

 

Par Sarah VAUTEY