Encore une minute !


Publié le 15 juin 2020

Que nous veut-il encore ce Monsieur Macron ?
Après tous ces débats interminables, tu nous veux encore une minute ?
Bah écoute, au point où nous en sommes, vas-y ! Dis-nous tout.

Vous savez quoi ? Cette minute en valait peut-être la peine ! Le 7 Novembre vient de passer,
mais la situation reste inchangée.

De quoi s’agit-il ?
Harceler est un mot qui en définit d’autres tels qu’insulter, frapper, ou encore menacer.
En France, selon LE MONDE, 1 élève sur 10 est concerné par le harcèlement ; ce qui
représente 14% des élèves du primaire, 12% de ceux du collège et 3% des lycéens. Ce
phénomène se manifeste, la plupart du temps, de manière physique chez les garçons et via
internet chez les filles. Vu comme ça, ça n’a l’air de rien, mais à l’échelle nationale, ce 1
représente des milliers d’enfants, qui transportent, avec eux, des séquelles de ces
abaissements. En grandissant et en évoluant, pour la plupart, dans le même environnement,
le comportement psychologique est, d’une manière ou d’une autre, impacté !
Au niveau de la population étudiante, ce phénomène est plus rare. Mêlés à une population
plus ou moins mature et confrontés à deux nouveaux défis professionnels, le temps n’est
plus à la rigolade, les harcèlements non plus. Pourtant, c’est justement dans cet
environnement qu’on constate les catastrophes psychologiques qu’ont crée ces
talonnements disparates chez leurs victimes.
Conséquences et causes !

Deux variables sont à prendre en compte pour évaluer les conséquences du harcèlement :
1. Le type d’harcèlement
2. La force de caractère
Selon le degré de ces variables, les résultats peuvent aller du décrochage scolaire à des
troubles du sommeil en passant par différentes phases de dépression. Quoiqu’il en soit,
l’estime de soi est quelque peu entachée et peut conduire à commettre des actes tragiques ;
mais bon, on ne va pas en arriver là, bien au contraire on va remonter à l’origine de tout
cela.
La France, pays des manifestations, a mis en place depuis, maintenant 4 ans, une journée de
prévention et de lutte contre le harcèlement entre élèves. Mais est-ce vraiment la solution à
ces maux ?
Aucun élève n’a à changer d’établissement pour arrêter cette spirale.
Aucun enfant ne doit être moqué ni insulté en raison de la situation professionnelle de ses
parents.
Aucun étudiant ne doit sombrer dans la dépression pour accumulation de blessures internes.
Ma vérité est que l’individualisme français détruit l’humanité de tout un chacun, dans ce
pays. “Tout le monde” ne pense qu’à sa petite personne, à sa zone de confort, sans se
soucier un instant de ce qui se passe chez son voisin. Je ne vous parle pas de se mêler de la
vie des autres, je vous parle du dernier aspect de la devise de ce pays : “Fraternité".
Être frère ou agir dans un esprit fraternel, c’est aussi faire attention à l’autre, et cela
commence par la base d’une société, j’ai nommé : l’éducation.

Comment expliquer qu’au PRIMAIRE, le taux d’harcèlement « sévère et modéré » soit aussi
élevé ?
Le primaire, une période innocente dans une vie humaine, finalement pas si innocente que
ça. Et pour cause, certainement une confusion entre “indulgence” et “laxisme” de la part de
certains parents, bien qu’en quête d’épanouissement de leurs enfants, obtiennent l’inverse

de l’effet escompté. Ajoutée à cela, la société et ses émissions télévisés qui prônent de
moins en moins l’Être au détriment du paraître, face à des jeunes insouciants en pleine
construction de leur identité.
Si j’ai un message à transmettre, aujourd’hui, ce serait tout d’abord au président de la
République française.
Alors oui, Monsieur Macron, votre vidéo est parlante et appelle à une prise de conscience.
Mais ce n’est pas aux élèves de rattraper l’éducation manquée de certains parents.
Et vous, chers étudiants et futurs leaders du monde de demain, certains d’entre vous ont
harcelé, peut-être sans le savoir…ou pas. Quoiqu’il en soit, vous serez tenus responsables
des harcèlements de demain. Il est de votre devoir de mesurer l’ampleur de l’éducation que
vous donnerez à vos descendants.
Quant à toi, chère France, c’est bien beau de faire des manifestations contre ceci et cela,
mais, pour parodier un tant soit peu notre cher François Rabelais, la marche sans la
démarche n’est que ruine de l’âme.

Urielle Agossou

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