La Comu, retour sur une “nuit blanche” …


Publié le 17 février 2015

 

Article rédigé par Florent CARRIE
18h … l’heure de l’apéro à la comédie de Toulouse. Les journalistes de TBS arrivent dans l’ambiance feutrée de la salle. Entre les fauteuils rouges, une main se tend : Elodie, une des danseuses, nous propose du saucisson. C’est ça l’ambiance de la Comu : une franche camaraderie, des rires qui fusent sur la scène, du partage.

 

La Comu nous a époustouflés … avec des scénettes souvent drôles, parfois poétiques, toujours en musique ! Nous avons été transportés dans un autre univers à tel point que nous rejoignons Proust  « il vaut mieux rêver sa vie ». Alors nous tirons notre chapeau, Romane : très belle pièce,  sympathique histoire d’amour –Encooore une histoire d’amour ? Me direz-vous – OUI, mais un amour qui nait sur fond de douceur, grâce à l’ingénuité d’Agathe, et de rire franc face à l’exubérance du Machistador. Et c’est bien la rencontre de ces différentes émotions qui font de la comédie musicale un cocktail réussi.

 

Pour toi retardataire, levée de rideau … sur le narrateur [Guillaume] :

 

« Attendez-vous à rencontrer des êtres plus vrais que nature, dont le caractère vous attendrira, vous enflammera ou vous troublera » nous clame-t-il de ses grands yeux.

 

Agathe [Noémie], qui a perdu sa mère, a du mal à s’intégrer auprès des domestiques [Victoire] chez la riche Madame Unzucht [Audrey]. Mais Madame ne semble pas porter Agathe très haut dans son cœur malgré ses efforts. Le neveu de Madame [Louis] n’est quant à lui pas insensible au charme fragile d’Agathe. Mais du fait de sa grande timidité, celui-ci ne se déclare pas tout de suite.

 

 Après un voyage onirique, la rencontre du Machistador [Lucas] et de Faustin [Hugo] et moult péripéties, c’est une Agathe changée qui reprendra place sur scène…

 

               Voici les impressions de certains acteurs et organisateurs face à l’évènement.

 

Pourquoi s’être investi dans la Comu ?

 

Romane : Je suis passionnée de théâtre depuis l’âge de six ans. L’année dernière, je n’ai pas participé à la Comu, mais j’avais vraiment adoré. Je fais partie du BDA, et  il n’y a pas que le théâtre qui m’attire : le chant, la danse… Et pouvoir
combiner les trois, c’est vraiment intéressant. J’aimerais travailler dans le secteur culturel, donc organiser la Comu, c’est une expérience géniale.
Manon : Recrutée au BDA en fin d’année dernière, pour la danse et pour la COMU ainsi que le TDA. Cette année, on va être deux ou trois à gérer l’épreuve de danse du TDA. J’en fais depuis que j’ai six ans, principalement du modern jazz, et c’est ce qu’on fait dans la Comu.

 

Romane, comment te sont venues les idées de la pièce ?

 

 « Quand j’ai fait lire le scénario, on m’a dit que je m’étais inspirée d’Alice au pays des Merveilles. Alors qu’en fait c’était plutôt d’Inception. Il y avait aussi des morceaux que je voulais inclure dans la pièce car ils avaient une signification pour moi : la foule, le Machistador… J’ai voulu faire un parallèle entre rêve et réalité. J’ai essayé de créer une histoire autour de ça. »

 

Quelle ambiance à la Comu ?

 

Romane : « Au début, c’était un peu tendu car on ne se connaissait pas. Le théâtre c’est une activité intense, il faut connaitre ses partenaires pour pouvoir bien jouer. Ce n’est pas du mensonge, il faut être sincère. Si on ne connait pas l’autre, si on lui ment, on a du mal à jouer. »
Noémie : « Super joyeux. Parfois, certains sont plus stressés que d’autres, surtout vers la fin, mais on s’adapte. On n’hésite pas à dire les choses. C’est ma première représentation, j’avais jamais chanté et dansé devant un public auparavant. »

 

Un moment de stress ?

 

Audrey : « Le plus grand moment de stress a été derrière sans aucun doute l’attente derrière le rideau rouge, juste avant mon passage. J’ouvrais la pièce avec ma chanson c’était assez impressionnant comme moment ! »

 

Une/des difficultés ?

 

Audrey : « J’avais de grande appréhension vis-à-vis de ma chanson, j’aime bien chanter en soirée ou avec des amis mais je ne considère pas comme une chanteuse. J’avais peur de ne pas être dans les temps mais finalement tout s’est bien passé tout ça grâce à Romane, Sacha et Amaury et à leur aide. »
Noémie : « J’ai eu beaucoup de mal à retenir mon texte. Je n’avais jamais fait de théâtre avant, et donc pour jouer c’était un peu dur au début. »
Manon : « Caler les répétitions, il y a des filles qui bossent le soir. C’était très dur d’avoir tout le monde, de venir à la même heure. Souvent, deux sessions. »

 

De quel personnage tu te sens le plus proche et pourquoi ?
Noémie : « En réalité, je ne me sens pas vraiment proche de mon personnage. C’est une fille discrète, moi je n’ai pas peur de dire les choses. Il n’y a pas vraiment de personnage dans lesquelles je me reconnais. Mais pour rentrer dans la peau du personnage, je n’ai pas eu problème. Je me reconnais dans l’Agathe de la fin. »
Lucas : « J’aime jouer mon personnage, c’est celui qui est le plus drôle à jouer. Moi je suis très romantique, lui aime beaucoup consommer de la femme. Après la première représentation, on m’a dit qu’on avait l’impression de me voir en OB. Mais je suis très attaché au respect. »

 

Un moment de fou rire ?

 

Romane, Lucas : « La scène de la plume bleue quand Agathe dit à Nicolas « dis donc, ce n’est pas commun une plume de cette envergure ».

 

Manon : « Pendant la répétition hier, une de mes danseuses s’est retrouvée en soutif parce que son haut est tombé. Du coup, on a bien fait attention d’attacher les hauts ensuite. »

 

Trois mots pour décrire la Comu ?

 

Audrey : « Emotion, partage et scène »

 

Romane : « Intense, stress et finalité »

 

Qu’est-ce que tu retires de cette expérience?

 

Lucas : « Très bonne expérience car tu arrives à te dépasser. Tu joues aussi pour les autres. Tu t’éclates d’un côté, mais il faut aussi tout donner derrière pour [le public]. Il y avait un bon esprit de groupe : ça nous a permis de jouer, de chanter tous ensemble. »
Noémie : « Un réel enrichissement. J’ai beaucoup appris à travailler avec mon corps, avec les autres, car parfois il n’y a pas forcement d’affinité en dehors de la scène. Bonne connaissance, on s’entend bien, c’est sympa. »

 

Un Mot de la fin ?

 

Manon : « L’année dernière, j’étais seulement danseuse. J’invite les filles qui aimeraient vivre la même expérience à se manifester si elles veulent chorégraphier, c’est une belle expérience. »
Lucas : « Est-ce que tu suces ? »
Ce sont les mots du Machistador … Quoique ? Peut-être que désormais le machistador est en Lucas, c’est à voir !

 

 Florent Carrié

 

Pour TBS Press

 

 

 

 

 

 

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