Pourquoi la vie est-elle aussi compliquée ?

Pourquoi la vie est-elle aussi compliquée ?

Mais la vraie question est : pourquoi nous humains nous la rendons compliquée ?

Beaucoup de personnes vivent des choses compliquées en ce moment et souvent ils ne trouvent pas de solutions à leur problème et se disent que c’est la vie.

Même si la vie est unique car on en a qu’une seule, elle est composée de plusieurs phases :

En effet, nous naissons ensuite nous grandissons au fur et à mesure.

D’abord, nous sommes enfants puis adolescent, adultes et enfin seniors pour la plupart des gens.

Durant cette vie, il nous faut accomplir plusieurs choses pour enfin dire « j’ai réussi ma vie ».

Mais en réalité, qu’est-ce que cela signifie ?

Lorsque l’on dit qu’on a réussi notre vie, est-ce parce que nous sommes heureux ? Est-ce parce que nous sommes bien financièrement ? Est-ce que nous avons fait des études qui nous plaisent ?

Diverses questions se posent autour de cette supposée réussite de la vie puisqu’il existe plusieurs visions de la réussite de la vie. Ainsi, nous passons par plusieurs étapes pour enfin dire nous avons réussi notre vie.

Dans l’ère actuelle, vous êtes-vous posés ces questions ? : pourquoi je fais tout cela ? Est-ce que je pourrais en profiter dans le futur ? Pourquoi ne pas vivre au jour le jour pour tout simplement être heureux ? Pourquoi faut-il toujours planifier notre vie dans les moindres détails ?

C’est une pression que nous avons constamment sur le dos, on pense tout le temps à demain alors que notre avenir est incertain.

 

Focus sur les étudiants

 

Parlons des études !

Etes-vous réellement heureux dans ce que vous faites actuellement ? Faites-vous des études justes parce que vous les aimez ?

En réalité, nous faisons tous cela pour devenir ce que nous voulons être dans le futur.

Et je sais qu’en ce moment ou même avant, beaucoup d’étudiants ont vécu des périodes difficiles que ce soit au niveau familial ou au niveau financier.

Parlons de santé mentale des étudiants mais parlons aussi de précarité financière de ceux-ci parce que ces deux choses sont liées d’une manière ou d’une autre. A l’heure actuelle, la santé mentale des étudiants est devenue un enjeu social important. L’enquête 2016 de l’OVE pointe « le non-recours aux soins des étudiants souffrant d’un épisode dépressif majeur ». Il est estimé que 75% des troubles psychiatriques et psychologiques débutent avant l’âge de 24 ans. En effet, les études correspondent à une période de changement dans la vie de l’individu et les étudiants sont susceptibles d’être soumis à plusieurs formes de pressions, qu’elles concernent la réussite scolaire, les difficultés financières ou l’intégration sociale.

On se rend bien compte que la précarité financière des étudiants est un enjeu important et cela joue sur la santé mentale des étudiants. En effet, beaucoup d’entre eux réfléchissent constamment à comment vont se passer les fins comme les débuts de mois et certains sont même obligés de travailler à côté de leur étude pour pouvoir s’assurer une alimentation et un toit. Mais cela a un impact sur leur réussite scolaire car souvent ils ont moins de temps à consacrer à leur devoir ou autre.

Selon l’observatoire national de la vie étudiante : parmi les étudiants interrogés, 30% jugent leurs ressources insuffisantes et sont contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins primaires (alimentation, logement, transport, etc.).

Le pourcentage d’étudiants qui déclarent être en activité rémunérée pendant l’année universitaire est de 46%. Ils sont 54% à juger cette activité indispensable pour vivre et 25% estiment qu’elle a un impact négatif sur leurs résultats scolaires. Au-delà de 12 à 15 heures par semaine, une activité professionnelle est jugée comme possiblement concurrente à la réussite scolaire, notamment si elle n’a aucun lien avec les études. Cet emploi peut être source de stress et de fatigue pour l’étudiant et avoir un impact sur sa santé physique et psychologique.

La crise sanitaire a encore dégradé ces conditions. Selon le rapport de la FAGE, 82% des étudiants ayant un emploi rémunéré ont déclaré connaître des difficultés financières depuis mars 2020.

 

Cette analyse nous permet de confirmer ce que nous avons dit précédemment. A partir de ce moment, nous réalisons que cette étape de notre vie est une étape très compliquée car en réalité beaucoup d’étudiants subissent et n’apprécient pas leur étude alors qu’on nous a tous répétés que les études seront les meilleurs moments de notre vie. Mais est-réellement le cas ?

 

Vie d’adulte

 

Après être passé par la maternelle, le primaire, le lycée puis l’Université, pouvons-nous enfin respirer ?

C’est la question que je me pose, y aura-t-il moins de pression dans la vie d’adultes ?

Je n’en suis pas sur mais soyons optimiste. Selon moi, la première étape de cette vie d’adulte serait de trouver son premier emploi pour enfin appliquer ce que les études nous ont appris et gagner notre propre salaire.

Mais est-ce si facile ? Pourrions-nous ne pas vivre tout simplement d’amour et d’eau fraîche ?

C’est une utopie qui est loin d’exister et nous revenons à cette question existentielle de la complexité de la vie. Eh bien je dirais que cette vie est compliquée pour diverses raisons :

  • Nous voulons faire plus que possible tout le temps.
  • Nous voulons avoir le contrôle sur tout alors qu’en réalité c’est impossible
  • On perd l’équilibre et la patience avec les petites choses
  • Nous sommes plus pessimistes qu’optimiste
  • Nous nous soucions souvent du regard des autres
  • Nous sommes entourés de personnes toxiques. Mais n’est-ce pas nous la personne toxique en question ?
  • Nous vivions inquiets de nos problèmes
  • Nous avons du mal à lâcher prise, le stress nous envahit !
  • Nous aimons planifier le futur au lieu de vivre le présent alors que notre avenir est incertain

 

Je pourrais encore vous citer de nombreuses raisons qui rendent notre vie compliquée mais je pense que vous voyez où je veux en venir.

 

En conclusion, la vie est et restera compliquée à part si nous la voyons d’un angle différent.

Le second degré a-t-il disparu de notre société ?

Le second degré a-t-il disparu de notre société ?

L’humour ne serait-il pas en train de disparaître de notre société ? Ou en tout cas, cet humour qui pourrait être mal interprété par certaines personnes ? Sommes-nous, avec notre société soi-disant bien-pensante, inclusive et non-discriminante, en train de tuer l’humour et le droit de rire de tout ?

 

Nous connaissons tous l’adage « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », adage sans doute vrai mais qui, plutôt que d’être un conseil pourrait finalement s’avérer comme une constatation de la tristesse de nos discussions et de la peur qui règne aujourd’hui dans notre société occidentale. Je me suis personnellement reposé la question il y a peu, lorsque TF1 diffusait en novembre dernier la soirée « Tous Inconnus » où des célébrités reprenaient certains sketchs iconiques du trio Les Inconnus qui faisait carton plein dans les années 90. Cependant, s’il y a trente ans, leurs sketchs, sans aucun tabou, faisaient rire la France entière au point que je pense assez difficile de trouver un de nos parents ne connaissant pas une de leurs répliques sur le bout des doigts, la rediffusion de ces sketchs en 2022 a sans doute été un casse-tête important pour TF1. En effet, impossible aujourd’hui de diffuser en prime time un sketch comportant une moquerie sur un accent étranger, un cliché sur une quelconque minorité ou encore une blague sexiste trop prononcée. Autant de blagues qui étaient pourtant celles qui ont fait des Inconnus des étoiles de l’humour français. A l’époque, ils étaient les seuls humoristes à taper sur tout ce qui leur tombait sous la main. Toutes les émissions de télé ue moment y étaient passées, toutes les religions, tous les clichés sur les différents pays et leurs habitants, un bon nombre de célébrités, de politiques, les hommes et les femmes. Ils étaient intouchables car ils tapaient sur tout le monde sans exception. Ainsi, avant même de prendre une remarque sur leur sketch « Les pétasses » se moquant de la superficialité et de la bêtise féminine, ils sortaient le sketch « Les branleurs » se moquant de la superficialité et de la flemmardise masculine. Mais alors, pourquoi nous, de nos jours, ne pouvons-nous plus taper sur tout comme eux ?

 

Il est clair que les temps ont changé. En effet, aujourd’hui, ce qui est acceptable, ce n’est pas de taper sur tout le monde en les discriminant tous, mais c’est finalement de brosser tout le monde dans le sens du poil. L’avantage, c’est que plus personne ne se plaint ; le problème, c’est que plus personne ne rigole en public. Qu’on le veuille ou non, c’est l’humour hors de la bienséance qui fait rire souvent. Pourquoi ? Car nous avons besoin, humainement de relativiser et de se moquer de ce qui nous enferme un peu plus chaque jour. Toute la journée, au travail, à l’école, en public, les codes de la société moderne nous interdisent de rire ou de nous moquer de tout au risque d’être offensant vis-à-vis de quelqu’un qui manque de finesse d’esprit ou de recul quant à l’humour proposé ou de paraître raciste, sexiste ou discriminateur d’une quelconque minorité. Or, notre société est de plus en plus inclusive. Les marginaux de la société d’il y a trente ans sont la normalité actuelle et, comme dans toutes les périodes de transition et de changement de paradigme, il est nécessaire de surprotéger les anciennes minorités discriminées et c’est là que l’humour ne passe plus. La société actuelle est finalement plus égoïste qu’auparavant d’un certain point de vue : de deux traits d’humour visant deux personnes différentes, on ne retient plus que les deux sont passés à la casserole de l’humour, mais simplement qu’une des deux a été moquée. Les personnes de nos jours vivent dans la peur d’être mal comprises, mal perçues par leurs congénères. Aujourd’hui, une phrase un peu limite provoque tout de suite dans nos cerveaux une suspicion « peut-être est-il raciste, homophobe, sexiste » et cela avant même de décrypter et de se poser la question : « à quel degré est-il ? ». Les peurs sont alimentées par les gens qui les craignent. Nous craignons tellement les remarques qui pourraient marginaliser certaines personnes que cette crainte ne fait qu’augmenter exponentiellement, devenant omniprésentes et ainsi, il est devenu interdit de les prononcer en public, je dis bien en public.

 

C’est à ce moment-là que notre société s’effondre… Certains propos, qualifiés d’imprononçables en société sont les premières blagues qui nous font rire dans le privé. Sommes-nous dans une période de transition entre deux types d’humour ou simplement, encore une fois, dans l’hypocrisie chronique qui dépeint notre époque ? Sommes-nous en train de transformer notre humour vers un humour clean de toute discrimination et de toute moquerie ou sommes-nous en train de condamner l’humour en public à la peine capitale ? Ne serions-nous pas, avec notre fausse moralité, en train de condamner tous les humoristes et artistes de la langue et de l’humour qui ne peuvent parfois même plus se moquer d’une minorité à laquelle ils appartiennent car ils risqueraient de renvoyer une mauvaise image de celle-ci ? Je parle bien de fausse moralité ici car, oui, il faut l’admettre, nous vivons dans une société où ce sont souvent les mêmes personnes qui, sur les réseaux, postent des photos retouchées d’elles qui vont complexer des milliers de jeunes les poussant parfois dans des maladies graves telles que l’anorexie ou la dépression et qui vont par la suite faire de l’argent sur une vidéo react : « OMG il fait une blague sexiste à la TV ! C’est inacceptable #balancetonhumoriste » …. Bref, la peste ou le choléra diront certains… Personnellement, je trouve quand même assez terrible que dans un monde qui prône de se montrer tel que l’on est, même si cela dérange, on soit obligé de se censurer autant soi-même par peur d’assumer ce qui nous fait rire dans le cadre privé. J’ai quand même hâte d’entendre les blagues que nos enfants nous rapporteront de l’école, sans doute quelque chose dans le genre : « C’est l’histoire d’un blanc, d’un noir, d’un arabe, d’un métisse, d’un asiatique, d’un américain, d’un hétéro, d’un homo, d’un bi-sexuel, d’un asexuel, d’un trans, d’une femme, d’un homme, d’un non genré, d’un communiste, d’un mec de gauche, d’un mec du centre, d’un mec de droite, d’un mec d’extrême droite, qui sont dans une avion… ah non… ça pollue » (ironie quand tu nous tiens).

 

Le monde se perd dans un premier degré permanant, ne distinguant plus l’humour de la réalité, alors que le monde actuel est une vaste blague.

 

Grégoire Kaeppelin

Pourquoi donne-t-on toujours de l’attention à ceux qui ne la méritent pas ?

Pourquoi donne-t-on toujours de l’attention à ceux qui ne la méritent pas ?

Le phénomène « Andrew Tate » est encore au centre de l’attention, notamment à la suite de son arrêt par la police en Roumanie. Il a montré qu’il est possible de devenir une « célébrité » et d’être valorisé par des milliers de personnes (une large majorité de son audience est composée de jeunes garçons) en promouvant tout ce pour quoi on essaye de lutter comme la misogynie et masculinité toxique.

 

Andrew Tate est un ancien kick boxer qui est devenu très célèbre l’année dernière. En effet, sa manière de penser, basée complètement sur l’irrespect des femmes, l’homophobie et la masculinité toxique, a refait toute sa notoriété notamment lorsqu’il prend comme sujet « comment devenir un ‘vrai’ homme ».

 

De plus, tout ce qu’il relate dans ses interviews fait partie de sa vie quotidienne. Il parle de la violence sexuelle et physique contre les femmes comme quelque chose de « complétement normal et habituel, que les femmes le méritent, qu’un homme a le droit de violer une femme s’il en a envie ». Il essaie de promouvoir sa vision qui est la normalisation de la violation et donc va à l’ncontre de tout ce qu’on essaye de renverser dans notre société : misogynie et patriarchie qui met la femme au second plan et donc réduit sa valeur.

 

Il a été arrêté fin décembre 2022 par la police en Roumanie (où il a déménagé parce qu’il était plus simple de violer quelqu’un là-bas ; les lois étant moins puissantes qu’aux Etats-Unis) pour suspicion de trafic humain. Mais l’angoisse survient à la suite de plusieurs témoignages qui racontent l’inquiétude survenu à propos d’Andrew Tate et de son influence sur les jeunes garçons.

 

Andrew Tate a un immense public et possède une plateforme internet suivie par des millions de garçons âgés entre 12 et 15 ans, période de vie où l’on se cherche encore et où l’on forme nos propres opinions et nos valeurs.

Les valeurs principales comme le respect sont complétement détruites par Andrew Tate. Les jeunes garçons l’idolâtrent et forment leurs opinions en fonction de lui. Ceci devient un réel danger pour les futures générations de garçons car ils incarnent ses idées et participent à la dégradation des femmes et d’autres idées toxiques. Ceci n’impacte pas seulement les femmes mais aussi les hommes.

 

Les garçons qui cherchent encore leur identité se font menacer et déstabiliser par la masculinité toxique qu’Andrew Tate et ses supporteurs promeuvent. On est censé protéger nos enfants et les éduquer mais avec l’accès à internet qui devient de plus en plus facile pour toutes les jeunes générations, de plus en plus de jeunes ont alors accès à son contenu. Ces jeunes garçons écoutent Andrew Tate et apprennent tout ce qu’il dit, et demain ils seront les hommes de 23 ans qui ne respectent pas les femmes et utilisent la violence comme seul moyen de communication.

 

Les parents et les professeurs du monde entier ont partagé leurs témoignages et leurs inquiétudes concernant l’influence d’Andrew Tate sur les jeunes garçons. Les professeurs en collège et lycée entendent très souvent les garçons qui l’idéalisent avec fierté, ils envisagent le même futur, ils veulent la même vie de riche qu’Andrew Tate sans prendre conscience de comment il a fait pour obtenir tout cela. De plus, l’audience visée par Andrew est précisément les jeunes garçons. Les personnes formées et conscientes de leurs valeurs n’ont pas besoin de quelqu’un comme lui pour leur faire comprendre ce qu’est « être un vrai homme ».

 

Mais dans le cas des jeunes garçons, ils sont encore en train de se former, de s’identifier, de chercher leurs opinions et leurs valeurs et la misogynie se confond rapidement avec la masculinité.

Cependant, son influence ne s’arrête pas là, il essaie de gagner de l’argent en vendant un guide de masculinité pour $5,500. La grève organisée en Grèce, par de jeunes garçons, montre encore une fois le danger que représente cette personne. Cette grève avait pour objectif de critiquer la police qui avait arrêté Andrew Tate, alors accusé d’avoir participer à un trafic d’être humain.

 

Ainsi, on constate que ces jeunes sont endoctrinés. Ils ne pensent pas aux conséquences de leurs actions, de leurs paroles et leurs valeurs sont uniquement basées sur les idées d’un homme complétement détaché de la réalité.

 

Par Julija VALETIC

Le numérique – Quel impact sur les lecteurs ?

Le numérique – Quel impact sur les lecteurs ?

Depuis plusieurs années, le numérique prend une place de plus en plus importante dans notre vie quotidienne. Vous avez peut-être aussi remarqué que le numérique est de plus en plus présent dans nos foyers et notamment dans nos habitudes quotidiennes. Peut-être avez-vous connu vos parents ou grands-parents qui lisaient le journal au petit déjeuner. Mais le font-ils toujours ? Et surtout, préfèrent-ils la version papier ou la version numérique ?

 

Le numérique et la presse

 

En 2008, la crise économique fait chuter les ventes de journaux et de magazines dans le monde. En France, de nombreux quotidiens et magazines voient leurs ventes chutées et de nombreuses entreprises sont fragilisées par ce soudain revers. On peut alors parler de « crise de la presse écrite ». Les entreprises françaises doivent se réinventer et proposer une nouvelle offre aux lecteurs pour pallier leur difficulté économique et faire revenir les consommateurs. Cela va donc profondément transformer les différentes formes de la presse imprimée puisqu’elle va faire émerger le numérique. Les entreprises vont alors proposer une nouvelle offre en format numérique qui sera moins onéreuse pour les acheteurs qui bénéficient notamment de l’absence de coût de fabrication et d’imprimerie. Les journaux ont donc été obligé de se réinventer et de proposer différents supports. Aujourd’hui, la totalité des journaux sont présents dans la sphère numérique et disposent de leur journal en ligne. Beaucoup fonctionnent avec un système d’abonnement pour pouvoir avoir accès aux articles de presse. Ce changement a donc permis aux entreprises de conserver leurs clients grâce au maintien de la distribution de journaux en format papier mais aussi d’attirer une nouvelle clientèle grâce à leur développement numérique.

 

Le numérique et les livres

 

Avec l’évolution du numérique, de plus en plus d’applications et d’outils numériques sont apparus, comme des applications de lecture. Par exemple, Wattpad fait parti de ces applications mobiles qui permettent à de nombreux auteurs de publier gratuitement leurs livres. Les lecteurs ont ainsi accès à une large bibliothèque composée de genre littéraire différent. Par ailleurs, certaines applications comme Goodreads sont basées sur un principe de communauté ce qui permet de pouvoir échanger et partager sur les lectures avec d’autres personnes. De nombreux auteurs se sont fait connaître des maisons d’édition via ses applications de lectures. Elles permettent ainsi à certains auteurs qui « n’osent pas » envoyer leur œuvre de se faire contacter et d’avoir la possibilité de se faire publier.

 

D’un autre côté, le format numérique a aussi un effet sur l’environnement. En effet, l’industrie papetière est le quatrième secteur d’activité le plus consommateur d’énergie au monde et le livre papier a un coût environnemental important. Le cycle de vie d’un livre comprend quatre grandes étapes : la production de la pâte à papier et du papier ; la prépresse (mise en page, image) et l’impression ; le façonnage et l’emballage ; puis le transport. Toutes ses étapes affectent notre santé et notre environnement. Pour autant, les liseuses sont-elles un exemple en matière environnemental ?

En France, plus de 400 000 liseuses sont vendues chaque année mais elles ne constituent pas pour autant une solution viable. En réalité, les composants d’une liseuse sont polluants, non-renouvelables et affectent grandement notre écosystème. De nombreux composants ne sont, quant à eux, pas recyclables et ne pourront pas être recycler à la fin du cycle de vie de nos liseuses. Le stockage des livres numériques est aussi un problème puisqu’il est très énergivore. Ainsi, les liseuses ne sont pas toujours une bonne alternative et sont finalement bien plus polluantes que des livres papiers.

 

Quel avenir pour les maisons d’édition ?

 

Aujourd’hui, les maisons d’édition n’ont pas d’autres choix que de se réinventer et proposer de nouveaux formats à leurs lecteurs. Comme cité précédemment, les liseuses sont un substitut des livres papiers et sont de plus en plus présentes en magasin. Par ailleurs, lorsque vous achetez un livre sur internet, il vous est souvent proposé de l’acheter en version numérique pour les liseuses. Les maisons d’édition ont donc dû faire face à cette évolution et développer un nouveau format numérique adapté aux liseuses. Ces versions sont bien entendues moins coûteuses pour les consommateurs. Les maisons d’édition vont donc devoir se réinventer avec leur temps mais elles ne sont pas prêtes de disparaître pour autant. Tous les ans, de nouvelles maisons d’édition sont créées et il existe de nombreux éditeurs freelances qui sont là pour aider les auteurs à se faire publier et connaître auprès du public.

 

Le monde de l’édition jouant encore un rôle fondamental d’accompagnement et de publications des auteurs, il a encore de beaux jours devant lui.

 

Par Ambre LE RAY

Mort d’Elisabeth II – Quel avenir pour la monarchie britannique ?

Mort d’Elisabeth II – Quel avenir pour la monarchie britannique ?

Le 8 septembre dernier, la reine Elisabeth II s’est éteinte à l’âge de 96 ans. Après 70 ans passés sur le trône, c’est au tour de Charles de monter sur le trône à la suite de sa mère.

 

Elisabeth II, mère de la nation britannique

Elisabeth II, fille de George VI, n’était pas prédestinée à devenir reine un jour. En effet, son oncle, Edouard, devait monter sur le trône ; mais moins d’un an après son couronnement, celui-ci abdique et laisse sa place à son frère Georges VI. Elisabeth a alors 10 ans lorsque son père devient roi et elle devient ainsi première dans l’ordre de succession au trône.

Au cours de sa jeunesse, elle apprendra le métier auprès de son père dont la relation est très fusionnelle. Elle rencontre Philip Mountbatten à l’âge de 13 ans et se mariera avec ce dernier en 1947. Ensemble, ils deviendront parents de 4 enfants : Charles, Anne, Andrew puis Edward. A la mort de son père en 1952, elle est couronnée reine à seulement 26 ans.

Elisabeth II a beaucoup voyagé au cours de sa jeunesse notamment avec son père. Au cours d’une de ses visites en Afrique du Sud, elle fait alors la promesse suivante à l’ensemble de ses sujets : « Ma vie entière, qu’elle soit longue ou courte, sera consacrée à votre service et au service du Commonwealth impérial auquel nous appartenons. » Cette promesse l’accompagnera tout au long de son règne. Elle a accompagné la décolonisation de l’ex-empire britannique et a su maintenir l’unité du Commonwealth.

Rappelons que le Commonwealth est une organisation internationale créé en 1931 qui regroupait les anciennes colonies du Royaume-Uni. Aujourd’hui, de nombreux Etats sont devenu Républicains mais ont choisi de rester au sein du Commonwealth.

La mort d’Elisabeth II marque ainsi la fin d’une ère. Elle était devenue le symbole de la nation et de nombreux britanniques ont pleuré sa mort.

 

La monarchie britannique, une institution qui n’est pas prête de disparaître

Le décès de la reine Elisabeth II a entraîné un tournant dans ce qu’est et ce que deviendra la monarchie britannique. En effet, la société britannique est aujourd’hui beaucoup plus diversifiée qu’il n’y a quelques années et ne correspond plus de ce fait à une monarchie aristocratique. Pour autant, selon un récent sondage du centre de réflexion British Future, la monarchie britannique ne devrait pas disparaître pour autant puisque 58% du peuple britannique soutiendrait encore la monarchie contre 25% des sujets favorables à une république. La monarchie britannique est donc symbole de stabilité pour les Britanniques qui ne veulent pas passer à une république.

 

Charles III, nouveau roi des Britanniques

Aujourd’hui âgé de 73 ans, le prince Charles deviendra roi le 6 mai prochain lors de son couronnement et prendra le nom de Charles III. Ce même jour, Camilla Parker Bowles, née Camilla Shand, sera couronnée reine consort du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth.

La cérémonie se déroulera à l’abbaye de Westminster sous l’autorité de l’archevêque de Canterbury. Il s’agit là d’un rituel auquel « le souverain est oint, béni et consacré » déclare le palais ce qui empêche tout monarque britannique d’abdiquer une fois celui-ci couronné.

Néanmoins, le prince Charles entend modifier quelques détails dans l’objectif de moderniser la cérémonie. En effet, le nouveau roi a d’ores et déjà annoncé que la liste des invités passerait de 8 000 à 2 000. De plus, ce dernier est très attentif aux questions écologiques et au bien-être animal et souhaite modifier la recette de l’huile d’onction que le souverain reçoit. Mais ses demandes seront-elles acceptées par le palais ? Réponse dans quelques mois.

 

Prince William, désormais premier dans l’ordre de succession au trône

A la suite du décès de la reine, le prince William et son épouse, Kate, deviennent désormais le couple héritier au trône et prennent ainsi le titre de duc et duchesse de Cornouailles et de Cambridge.
Depuis leur mariage en avril 2011, le couple est très populaire auprès des Britanniques et beaucoup attendent leur accession au trône.

Selon Marc Roche, expert de la monarchie britannique, « William peut régner longtemps tandis que le prince Charles se contentera d’un règne de transition ». Le prince William a eu l’occasion d’apprendre le métier auprès de sa grand-mère et est donc prêt pour le poste. Néanmoins, il doit attendre la fin du règne de son père pour accéder au trône. Il recueille déjà les nombreuses faveurs auprès des Britanniques et beaucoup le voit déjà roi.

Mais les Britanniques vont devoir patienter. Désormais, Charles III est devenu leur nouveau représentant et ce dernier s’est engagé envers les Britanniques à les servir « avec loyauté, respect et amour » tout au long de sa vie, comme l’avait fait sa mère, Elisabeth II.

 

Par Ambre LE RAY