Vos rêves bientôt au cinéma ?


Publié le 2 décembre 2016
C’est après avoir vu le dernier film de Tim Burton, « Miss Peregrine et les enfants particuliers », que l’idée d’écrire à propos des rêves m’est venue. En effet, parmi ces « enfants particuliers » se trouve Horace qui, non seulement fait des rêves prémonitoires, mais peut en plus les projeter aux yeux de tous grâce à son monocle-rétroprojecteur. Cela a toujours semblé être un grand fantasme de l’homme : pouvoir observer et enregistrer nos songes pour mieux les décrypter, si tant est qu’ils aient une signification. Que l’on trouve cette idée absurde ou non, le domaine onirique fascine, notre conscience n’ayant aucune maîtrise sur ces péripéties nocturnes, autant qu’il intéresse, dans le cadre d’études scientifiques ou psychologiques. Mais où en est-on aujourd’hui ? Visionner nos rêves et les contrôler reste-t-il de l’ordre du fantasme ou est-ce vraiment une réalité en devenir ?

·        Pourrions-nous enregistrer et visionner nos rêves sous forme de film ?

Nous pouvons tout d’abord définir les rêves comme étant une suite de phénomènes psychiques, particulièrement sous forme d’images, qui se produisent pendant le sommeil. Tout le monde en fait, même si l’on ne s’en souvient pas au réveil, et certains leur accordent même tellement d’importance qu’il existe une banque de rêves en ligne. Créé par William Domhoff, un spécialiste dans ce domaine, Dreambank.net regroupe déjà plus de 20 000 récits oniriques, partagés par des anonymes, et constitue une base importante pour l’étude scientifique des rêves et de leur nature.
En effet, à l’heure actuelle, les sciences cognitives (l’ensemble des disciplines scientifiques qui visent à expliquer l’ensemble des facultés et aptitudes mentales chez les êtres vivants) cherchent à comprendre l’activité du cerveau pendant les rêves grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui permet de mesurer l’activité cérébrale de zones particulières du cerveau grâce au flux sanguin. Les chercheurs utilisent également l’électroencéphalogramme, qui quantifie l’activité électrique dans le cuir chevelu, pour connaître le type d’activité cérébrale à un moment précis afin de déterminer dans quelle phase de sommeil se trouve le sujet. Ces études permettent, certes, de s’apercevoir de ce qui se passe dans notre corps lorsque l’on rêve, mais pas d’expliquer nos rêves eux-mêmes.
Mais grâce à différentes expériences, les scientifiques peuvent désormais les enregistrer et les retransmettre à l’aide des différents dispositifs technologiques que nous venons d’évoquer. Cela a permis de découvrir dans un premier temps que, bien que le fait de rêver soit souvent associé au sommeil paradoxal, un état lors duquel le corps est paralysé mais le cerveau est aussi actif que lorsque l’on est éveillé, nous pouvons aussi rêver durant d’autres phases de notre sommeil (notamment le sommeil profond). 
Ainsi, une première étude a été menée en 2011 à l’université de Brown aux États-Unis. Les chercheurs s’intéressaient alors à trois patients, qui devaient porter un casque en tissu équipé d’électrodes qui mesuraient leur électroencéphalogramme pendant qu’ils dormaient. Les scientifiques réveillaient ensuite les sujets, dans une phase supposée de rêve, et leur demandaient de quoi ils étaient en train de rêver. En associant les modèles statistiques utilisés par les machines et les propos des participants, ils étaient en mesure de reconstituer une partie des rêves sous forme d’objets et de formes floues.
Ce procédé a été répété 200 fois pour chaque sujet et toutes les images obtenues ont été compilées dans une base de données. Lorsque les participants étaient éveillés, les scientifiques leur ont montré d’autres images et ont scanné leur cerveau une nouvelle fois selon leur réponse. Puis les sujets de l’étude devaient dormir à nouveau, pendant que le scanner cérébral était à l’œuvre. Grâce à ce procédé, la machine était capable, au final, de prédire ce dont la personne rêvait ! A noter toutefois que nous sommes encore loin des inquiétants, mais non moins fascinants, scénarios de science-fiction où il deviendrait possible de lire directement dans les pensées de quelqu’un…
Mais l’université de Berkeley a poussé l’expérience bien plus loin que la première qui a été réalisée, en obtenant carrément des vidéos des pensées ou rêves des participants à l’étude. Cette fois, les sujets étaient reliés à un système d’IRMF (Imagerie par Résonnance Magnétique Fonctionnelle). Ils ont d’abord visionné des bandes annonces de film, pendant que l’ordinateur enregistrait les réactions de leur cerveau lors du visionnage des images, à l’aide du système IRMF. En effet, celui-ci mesure le flux sanguin qui circule dans le cortex visuel, la partie du cerveau qui s’occupe de traiter les informations visuelles. L’activité cérébrale enregistrée pendant que les sujets regardaient les bandes annonces a été soumise à un programme informatique qui a appris, seconde par seconde, à associer les images vues, à l’activité cérébrale engendrée.
Puis, les participants ont ensuite regardé des clips sur Youtube tandis que l’ordinateur essayait de reconstituer ce qu’ils voyaient, probablement, selon les réactions de leur cerveau qu’il enregistrait. L’ordinateur était ainsi capable de reconstruire les pensées du patient et les « objets » auquel il pensait, ou rêvait (même si pour cela il a besoin que ce dernier ait déjà vu auparavant la scène à laquelle il assiste). Les images sont plus ou moins floues à chaque séquence et bien entendu cela reste à un stade très expérimental mais c’est une énorme avancée dans les études portant sur la connexion entre machine et cerveau humain.
Ce n’est pas renversant à première vue, je vous l’accorde, mais c’est pourtant un pas énorme qui a été fait
L’idée de pouvoir explorer l’esprit humain d’une telle manière est renversante, à mon sens. Puisque du point de vue du divertissement et de la création, être en mesure de visionner nos rêves pourraient nous donner accès à un monde entier de pensées uniques et spontanées auxquelles dont nous n’aurions pas la clé à l’état éveillé.
Jack Gallant, un neuroscientifique de Berkeley et chercheur impliqué dans l’étude réalisée, affirme que « c’est un pas majeur vers la reconstitution des images mentales, nous sommes en train d’ouvrir une porte pour accéder aux films qui se passent dans nos esprits ». Mais pour la médecine, la portée de ces recherches est tout aussi importante car elles pourraient offrir aux personnes incapables de communiquer (à cause d’un handicap par exemple), une façon de se connecter au monde, ou elles permettraient encore de mieux comprendre ce qu’il se passe dans l’esprit d’un patient dans le coma.
Comme vous pouvez le constater, les avancées scientifiques dans le domaine des rêves progressent donc rapidement. Mais nous sommes encore loin de passer des soirées en famille à regarder les aventures oniriques de nos proches. Quel dommage me direz-vous, pourtant ne nous laissons pas abattre, car le monde des rêves offre de nombreuses autres possibilités…
·         Les rêves lucides, ou comment créer son propre scénario onirique

Après le succès du film de Christopher Nolan, « Inception », le concept de « rêves lucides » est devenu, si ce n’est populaire, du moins mieux connu du grand public. Outre la frustration engendrée par la dernière scène du film qui se termine par un suspense insoutenable (cette toupie s’arrêtera-t-elle de tourner ?!), le réalisateur interroge la notion de réalité dans le rêve. En effet, on peut voir à l’écran un groupe d’experts de la conscience qui manipule les rêves d’autres personnes. Et la toupie dont nous parlions sert de test de réalité au personnage principal, joué par Leonardo DiCaprio, lors de ses incursions dans le monde onirique. Si la toupie s’arrête de tourner, c’est la réalité ; sinon, c’est un rêve.
Cet objet du diable
Il vous est peut-être aussi arrivé de vous demander si vous étiez bien en train de rêver. Parfois, on se rend compte que ce que l’on vit n’est pas réel, parce qu’un événement incongru survient et n’a aucun sens par exemple, et c’est à ce moment que l’on peut parler de rêve lucide. Si certains rêveurs ont seulement conscience de rêver, d’autres sont capables d’influer le cours de leur rêve, tout en étant toujours endormi. Selon un article de Jean-François Marmion, journaliste et scientifique, pour le magazine Sciences Humaines, nous entendons parler pour la première fois de ces rêveurs en 1867. Un jeune marquis, Hervey de Saint-Denys, décrit ses rêves dans son ouvrage « Les rêves et les moyens de les diriger » et raconte qu’il s’éveille pendant ses rêves et parvient à en modifier le cours. Puis en 1913, Frederik Van Eeden, un psychiatre hollandais, utilise le premier le terme de « rêve lucide » pour décrire le phénomène.
Aujourd’hui, Brigitte Holzinger, psychothérapeute, l’explique ainsi : « Certaines personnes se rendent compte qu’elles rêvent et décident du déroulement de leurs rêves.?Elles composent la trame du songe, et ce qu’elles vivent est presque illimité : vols intersidéraux, amours passionnées, chevauchées fantastiques dans la steppe. Ces personnes sont des « rêveurs lucides » ».
Accéder à l’état de conscience suffisant pour parvenir à cela se fait en plusieurs étapes. Il existe de nombreuses méthodes sur internet pour devenir un rêveur lucide, mais aucune ne fonctionne à coup sûr, et il faut un certain entraînement pour en arriver à ce stade. Mais de façon grossière, il s’agit de prendre conscience que l’on rêve puis de reconnaître cet état de conscience particulier qui diffère de celui d’une personne éveillée. Ensuite le rêveur peut reprendre le contrôle de ses pensées, tout en dormant. Sachez toutefois que 8 personnes sur 10 auraient expérimenté cela, volontairement ou non, donc dans les faits tout le monde en est capable !
De façon plus scientifique, Brigitte Holzinger et son collègue Stephen Laberge, psychophysiologiste et précurseur dans l’étude des rêves lucides, ont placé des électrodes sur le crâne de volontaires et ont enregistré l’activité électrique du cerveau des rêveurs lucides pendant leur sommeil. Ils ont alors observé que les fréquences des ondes mesurées changent dans les rêves lucides : la zone active du cerveau est celle du lobe pariétal de l’hémisphère gauche, qui est également active chez les personnes éveillées lorsqu’elles discutent ou raisonnent alors que c’est le lobe pariétal de l’hémisphère droit qui s’active dans un rêve « normal ». Un constat est également frappant, lors d’un rêve lucide, le corps du rêveur agit comme il le ferait dans la réalité.
Localisation des différents lobes
De même, le docteur Ursula Voss qui officie à l’université Johann Wolfgang Goethe en Allemagne, a également réalisée une étude sur les rêves lucides, publiée dans Nature Neuroscience. Elle a constaté que les ondes cérébrales produites par les gens en état de rêve lucide se situaient entre le niveau de celles que l’on produit éveillé et celles que l’on produit lors de la phase de sommeil paradoxal. Les lobes frontal et temporal, que l’on associe à la pensée « supérieure » produisent des ondes gammas de basse fréquence (25-40 hertz), qui sont normalement associées à l’attention consciente.
Ursula Voss et son collègue Allan Hobson, neuropsychiatre, ont donc poussé la recherche plus loin en essayant de recréer ces fréquences cérébrales à l’aide de petites stimulations électriques sur 27 participants. Ils ont attendu que ces derniers s’endorment et atteignent le stade du sommeil paradoxal, puis ils leur ont envoyé de petits stimuli de différentes fréquences. Bien que les participants n’aient jamais, consciemment, expérimenté de rêve lucide, en leur envoyant des vibrations entre 25 et 40 Hz, il se trouve que leur activité cérébrale se synchronise sur ces fréquences. Ainsi, lorsque les sujets ont été réveillés, ils ont affirmé avoir été conscient qu’ils étaient en train de rêver.
« La principale découverte, c’est que l’on peut étonnamment influencer le cerveau par stimulation électrique. Et vous y parvenez de telle manière que le rêveur devient conscient qu’il rêve » explique Hobson. Il considère que ces travaux sont particulièrement intéressants dans le domaine de la psychiatrie, car ils permettraient de comprendre pourquoi et comment le cerveau créé des hallucinations par exemple.
Ainsi, les recherches sur les rêves lucides sont loin d’être inutiles et de ne relever que du divertissement, au contraire. Elles pourraient permettre de surmonter des cauchemars en apprenant à contrôler ses peurs, de travailler sur nos phobies voire d’aider des personnes en situation de stress post-traumatique. Le monde du rêve lucide, de ses mécanismes, de ses impacts reste donc à explorer.
·         Induire des rêves, une idée pertinente ?

Pour autant, induire des rêves lucides, on non dans un futur proche, est-ce forcément une bonne idée ? Car s’ils portent un message, comme nous allons l’expliquer après, alors il est peut-être essentiel d’écouter ce que notre subconscient a à dire. Car il est en effet amusant et intéressant de pouvoir faire ce que l’on veut dans nos rêves, mais la conséquence de cela est que l’on risque de se limiter à créer des choses « normales » plutôt que de découvrir ce que notre inconscient a à proposer. Combien d’écrivains ont été inspirés par un rêve par exemple (comme Stephenie Meyer à qui l’ont doit la légendaire saga Twilight) ?
Historiquement, dans le monde antique, le rêve était un message divin. Il devait être interprété mais avait autant de valeur qu’une idée émise en étant éveillé. Le rationalisme de la Renaissance a relégué le rêve au rang de fantasmagories indignes d’intérêts. Car à l’époque, seule la raison méritait d’être écoutée et donnait
à l’homme la maîtrise de soi et du monde. Mais le romantisme du 19ème siècle redonne sa place au rêve, vecteur d’idées nouvelles que la logique seule ne permettrait pas de découvrir. La psychanalyse, de Freud notamment, voit alors dans le rêve un moyen d’expression de l’inconscient qu’il faut d’interpréter.
D’ailleurs, depuis les travaux de Freud, une partie de la psychanalyse considère que nos songes sont l’expression de l’inconscient : quand nous dormons, notre cerveau met en images nos angoisses et nos désirs, de façon plus ou moins métaphorique. Les rêves accompliraient ce que nous n’osons pas penser tout haut, et notamment nos désirs sexuels. Ils permettraient d’accéder à une certaine connaissance de soi, qui se fait d’abord par l’introspection et l’interprétation de ces rêves, aussi absurdes soient-ils. Selon Freud, ces derniers seraient est la « voie royale » pour accéder à l’inconscient, dont il présume l’existence.
Ainsi, dans « L’interprétation du rêve », publié en 1900, il distingue un contenu manifeste et un contenu latent. Le contenu manifeste est le scénario du rêve tel qu’il apparaît dans le souvenir que le rêveur en garde. Le sens de ce contenu manifeste n’apparaît que lorsqu’on l’associe à un contenu latent caché dont il est la manifestation symbolique.
Le contenu latent, quant à lui et comme vous l’aurez compris, est l’ensemble des pensées refoulées qui sont à l’origine du rêve mais dont le rêveur n’a pas immédiatement conscience, il est le sens du contenu manifeste, il faut donc l’interpréter. Donc le contenu manifeste est ce dont parle explicitement le rêve et le contenu latent est l’ensemble des pensées, désirs, etc. qui cherchent à devenir conscients mais qui subissent la censure du refoulement et sont donc transformés pour apparaître sous la forme du contenu manifeste. Pour que l’équilibre de la personnalité soit conservé, il faudrait donc ramener à la conscience ces idées inconscientes qui sont responsables de souffrance et qui divise le sujet.
Si l’on empêche ce processus en n’écoutant pas nos rêves, ou en les modifiant, cela pourrait être néfaste, dans l’idée de Freud. Même si aujourd’hui sa méthode analytique est critiquée au regard des connaissances que l’on a en psychologie, sciences cognitives et neuropsychologie. Ce sont notamment des chercheurs que nous avons évoqué plus haut qui s’expriment. Par exemple, William Domhoff (le créateur de la banque de rêves) pense que les travaux actuels en psychologie expérimentale infirment l’idée selon laquelle la libre association permet d’accéder au contenu latent du rêve.
D’autant plus que, pour d’autres scientifiques ou psychanalystes, il semblerait que nos rêves ne soient souvent qu’une recomposition banale de nombreux éléments de notre quotidien. Bien que l’on puisse rêver de voler, de perdre nos dents ou de se retrouver nu en public (ce qui ne fait pas partie de votre quotidien je l’espère), ces rêves sont exceptionnels mais ce sont ceux dont on se souvient principalement car ils sont plus marquants.
Désormais, évoquons plus particulièrement les cauchemars, ces délires nocturnes dont l’origine et la signification échappent encore aux neuroscientifiques mais dont nous commençons tout juste à comprendre les raisons pour lesquelles nos peurs choisissent de se manifester dans nos songes.
Les cauchemars surviennent durant le sommeil paradoxal, à la fin d’un cycle de sommeil. Contrairement aux terreurs nocturnes qui n’ont pas de réel sens et réveillent juste la personne avec une intense sensation de peur, les cauchemars sont simplement des rêves avec une histoire effrayante. Il n’est pas inquiétant d’en faire et cela arrivera à tout le monde à un moment donné. Mais la question qui demeure est : pourquoi faisons-nous ces rêves désagréables ?
Le syndrome de stress post-traumatique a été identifié comme étant une cause majeure de troubles cauchemardesques, car les personnes qui subissent des expériences traumatisantes continuent à être anxieuse et apeurée même pendant leur sommeil. Ainsi, 80% des personnes souffrant de ce syndrome affirment faire très régulièrement des cauchemars. Il semblerait que cette propension à en faire plus soit liée à des anormalités dans l’activité neuronale, notamment au niveau de la région des amygdales, qui contrôle les peurs et qui est trop active chez les personnes atteintes par ce type de stress. Mais quoi qu’il en soit, pour aller vers la guérison, peut-être que les patients devraient accepter leurs cauchemars pour mieux les surmonter…
James Pagel, un professeur associé à l’école de médecine de l’université du Colorado pense justement que les cauchemars sont « fantastiques ». Selon lui les rêves sont un système qui nous indique comment notre cerveau fonctionne, et les cauchemars, par-dessus tout, nous indiquent ce qu’il se passe dans notre esprit. Ainsi, loin de nous vouloir du mal, ces derniers nous aideraient en fait à comprendre notre propre psychisme et pourraient, en cela, nous être extrêmement bénéfiques. Il ne faudrait donc pas chercher à les éviter en les contrôlant, car il serait dommage d’occulter un moyen de laisser aller notre esprit.
W. Robert, un scientifique allemand, considérait déjà au 19ème siècle que les rêves étaient un processus vital qui permet au cerveau de ne conserver que les données et images importantes. Il montrait que si l’on prive le dormeur de la capacité de rêver, celui-ci peut en décéder. Si nous sommes encore loin de réaliser des films de nos songes, nous pouvons toutefois leur accorder plus d’importance afin de mieux s’en souvenir et, qui sait, accéder à un monde entier d’idées que vous n’auriez pas soupçonnées !

2 Commentaires

  1. Anonyme

    Une plume qui a de l'avenir !

    Réponse

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